mardi 28 mai 2019

TOUTES LES COULEURS DU BIS 11 DISPONIBLE

Il l'avouait lui-même sans honte aucune : il n'était pas un très bon réalisateur. Pourtant, il n'a jamais perdu d'argent au cours de sa carrière et ses films n'en ont jamais fait perdre à ses producteurs. Avec un début de parcours qui semble calquer celui de Russ Meyer, puisqu'il débuta lui aussi en mettant en scène des nudies puis des roughies (des drames violents), Herschell Gordon Lewis va, comme son illustre confrère, marquer d'une empreinte indélébile le monde du cinéma. Non pas en utilisant des actrices aux seins volumineux mais en montrant au public ce qu'il n'avait encore jamais vu sur un écran : du sang qui jaillit à foison ! Avec Blood Feast, réalisé en 1963, Herschell Gordon Lewis fait gicler le précieux liquide rouge sur la pellicule comme jamais personne avant lui et invente, par la même occasion, le cinéma gore. Avec ses effets bricolés avec trois bouts de ficelles et pas mal de système D, Herschell Gordon Lewis va révolutionner le cinéma d'horreur et ouvrir la porte à des tas de réalisateurs ou spécialistes en effets-spéciaux qui vont s'engouffrer dans cette brèche et nous offrir des spectacles qui repousseront de plus en plus loin la violence à l'écran. Mais il faut toujours garder en mémoire qu'avant Sam Raimi, George Romero, Dario Argento, Lucio Fulci, Noboru Iguchi, Olaf Ittenbach ou Peter Jackson entre autres, il y a un homme à qui le cinéma d'horreur doit un respect éternel et cet homme, c'est Herschell Gordon Lewis à qui ce onzième numéro de Toutes les Couleurs du Bis rend hommage à travers une biographie, un interview et la chronique de l'intégralité de sa filmographie...

 Onzième livraison disponible dans la petite boutique de médusa : 8 euros + 5 euros de participation aux frais de port soit 13 euros par paypal.









Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire