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mardi 27 août 2024

MEDUSA FANZINE n°32 Dispo

MEDUSA FANZINE 32 Mais regardez-moi cette couverture par Toutatis ! Fufu, Bud, Jesus (Franco pas l’autre), un croco rieur, Marjoe Gortner et … Popeck en vitrine de la Méduse. Qui l’aurait cru ? Qui l’aurait parié ? La farandole du Bis est de retour dans un numéro 32 qui je le sais intimement vous réjouira. 104 pages en eastmancolor de jus concentré de cinoche … et de téloche ! Au sommaire : la 1ère partie du dossier sur les téléfilms américains des années 70 (de 68 à 82 en réalité, j’ai triché), un retour sur les chants du cygne de Jess Franco dans les productions one shot, un entretien avec Dardano SACCHETTI, scénariste de quelques-uns de nos films de chevet, un focus sur l’étonnant Marjoe GORTNER, un coup de cœur pour un court-métrage transfigurant et le retour de Bismania et de ses chroniques tous azimuts avec griotte sur la Forêt-Noire, un entretien avec Popeck ! Eh oui ! Il a encore fallu un chausse-pied au talentueux Chris LABARRE pour faire rentrer tout cela dans les limites de pagination fixées par les réalités sordides d’aujourd’hui (frais d’impression qui s’envolent, tarifs postaux délirants, coût de la vie pour nous tous pauvres hères de notre ère) et j’ai renvoyé à d’hypothétiques futurs numéros certains dossiers et entretiens d’ores et déjà réalisés. Dans tous les cas, Chris s’est encore surpassé et vos rétines vont être fracturées ! Médusa Fanzine n°32, seul, dans une enveloppe kraft enjolivée de timbres du meilleur goût ou d’une étiquette moche : 18 euros port-compris Pour régler l’addition, soit Paypal, soit par chèque à l’adresse habituelle (si vous l’avez oubliée, envoyez-moi un mp) D.L

samedi 10 février 2024

Presque 36 Chandelles ! Joyeux anniversaire Médusa Fanzine !

Cela commence à peser dans la balance mais 35 ans, c'est beaucoup pour un fanzine. Mais à chaque fois, je suis ravi de passer une année supplémentaire en me disant que ça continue encore et encore, même si ce n'est plus le début d'accord, d'accord. Vive Médusa Fanzine ! Vive le Fanzinat ! et Rendez-vus pour le 32 !

lundi 28 août 2023

MEDUSA FANZINE n°31 sold out

AVIS A LA POPULATION ! Tout vient à point à qui sait lambiner en enfilant les perles, l’adage n’a jamais été aussi vrai puisqu’enfin Médusa Fanzine revient après une longue hibernation… Je l’annonçais précédemment mais cette période digestive (il a fallu souffler après le monumental gargantuesque combo 29-30) m’a conduit à m’orienter vers une nouvelle formule plus courte (74 pages cette fois ci) me permettant une parution plus récurrente ! Au sommaire de ce numéro 31 Un entretien sans langue de bois avec Luc MERENDA Un dossier sur Richard BALDUCCI, l’homme qui voulait nous faire rire Un reportage sur l’exposition ABC Cinéma à Bruxelles et un autre sur l’extrême Festival de Toulouse Mais aussi des rubriques habituelles comme Belles Foufounes et Jus de Roupettes (spéciale Socaï, ça va piquer les yeux et remuer les valseuses), les carnets roses de l’Oncle Vernon (qui a profité des confinements pour parfaire son éducation sexuelle), le Bis Bazar, Bookshop, des chros en vrac et bien plus encore ! Dans quel autre fanzine que Médusa Fanzine, croiserez-vous James H. LEWIS, du polar urbain, les Forbans, Sim et Paul PREBOIST, des affiches croquignolesques, Mike De Leon, la collection Karnage, un sous-marin, un sous-VAN DAMME, une Bernadette sous-Biroute, Robert REDFORD, des merguez frites et bien plus encore ? Cet objet peut être vôtre pour 15 euros port-compris par paypal : evildeadrat@gmail.com (pensez à indiquer vos nom et adresse) ou par chèque (dans ce cas, envoyez moi un mail à la même adresse) MEDUSA FANZINE n°31, 74 pages, tout couleur.

samedi 17 juin 2023

Longue vie à la nouvelle chair ! Médusa Fanzine n°31 !

Elle a bien trainé cette annonce, elle a emprunté les chemins les plus sinueux de mon esprit sirupeux, elle a navigué dans les mers tempétueuses et s’est perdue dans la brume noirâtre de mes états d’âme mais la voilà, Médusa Fanzine revient ! Oui, pour du vrai cette fois et cette année (après l’été 2023 !). Je ne vais pas me confondre en plates excuses que je ne pense pas ou encore échafauder des mobiles abracadabrantesques. La vie en a décidé ainsi et puis c’est tout. Ça me regarde et ça ne regarde que moi. En revanche, j’ai longuement réfléchi comme le Glaude entre deux pets sous la voûte étoilée et j’ai estimé qu’aujourd’hui Médusa Fanzine ne pouvait plus s’avérer un pavé d’un kilogramme molesté par des postiers peu scrupuleux et me coutant un bras, voire les deux, voire la peau du cul en sus, et exigeant une énergie et un travail monstre que je n’ai ni le tonus ni la capacité d’effectuer. Aujourd’hui, je suis un vieux monsieur, que voulez-vous ! Sans compter les frais d’envoi, toujours plus exponentiellement onéreux et déraisonnables. Par conséquent, je me rabats sur une formule que j’avais déjà tentée jadis, à savoir des numéros plus concis, permettant une fréquence régulière. D’autant que j’ai la matière focale pour en alimenter davantage qu’une paire ! J’ai tellement de dossiers sous la pédale que, même après ma mort, je continuerai de publier des zines ! Je ne vous révèlerai pas aujourd’hui le sommaire de ce numéro 31 (la chronologie demeure conservée évidemment !), nouvelle formule, mais elle vaudra son pesant de cacahuètes, je vous le garantis. Médusa Fanzine reste Médusa Fanzine dans la forme et dans le fion, dans la morgue et dans le ton. Nous ne serons jamais des cinéphiles égarés qui goutent au bis comme les bourgeois s’encanaillent en bectant à la cantoche d’un pmu. Au contraire, avec l’âge, nous sommes plus irascibles, plus féroces, plus déterminés à se foutre des modes comme de notre première liquette, à se torcher avec la bienséance et à jouer à tu me tiens, je te tiens par la barbichette avec les lecteurs… Vive le fanzinat, vive le Bis et à bientôt les copains (lancement des précommandes à la rentrée scolaire) ! D.L

mercredi 23 mars 2022

REEDITION DU MEDUSA FANZINE N°10 (1996)

A l'occasion des 33 ans de Médusa Fanzine, je continue l'oeuvre des rééditions en vous proposant le lointain (1996 !) Médusa Fanzine n°10. 82 pages tout mouillée, une couverture couleur et l'esprit fanzine chevillé au corps. 33 ans ! Voilà donc 396 mois en plein hiver 1989 que paraissait le premier numéro de Médusa Fanzine. Il s’en est passé des choses sur cette foutue planète depuis la naissance du zine et pas que des réjouissances. Pour fêter l’évènement (même si le cœur n’est guère joyeux en cette funeste période), j’ai décidé de poursuivre la réédition des anciens numéros dans un format reprint plus confortable. Le numéro 10 date de 1996, une période charnière où nous avions encore le cul entre deux caïelles, entre actualités (d’alors) et rétrospective et où la mue vers le Bis total et tous genres confondus n’était pas encore arrivée à son terme. C’était la deuxième fois où je me rendais à Gérardmer également d’où je ramenais chroniques et interviews, en l’occurrence celle de Frank DARABONT que j’avais maquettée vraiment n’importe comment ne la valorisant pas. Faut dire qu’en 1996, les textes étaient encore confectionnés sur une machine à écrire, l’informatique viendrait au numéro suivant… Du côté de la rédaction, bous retrouverez des plumes qui œuvrent toujours en nos pages, David DIDELOT ou Romain HERMANT par exemple et d’autres qui ont disparu totalement, c’est la vie. J’espère que cette réédition vous plaira. Il faut la prendre avec indulgence et ne pas la parcourir avec les lunettes d’aujourd’hui. Personnellement, j’aime tous les opus, du plus bancal au plus éblouissant, du plus pertinent au plus banal, car ils sont tous mes « enfants ». Des « enfants » de papier évidemment mais des vrais morceaux de moi. Pour obtenir cet opus, il vous en coutera 13 euros port-compris (et le port compte beaucoup dans le prix !). Vous pouvez d'ores et déjà le commander car le tirage sera, comme de coutume, restreint. Rebirth prévue à la mi-avril

jeudi 21 octobre 2021

REASSORT DES MEDUSA FANZINE !

Retirage des anciens numéros de MEDUSA FANZINE La petite Boutique de Médusa a procédé à un retirage limité de plusieurs numéros pour permettre aux lecteurs de compléter leur collection. Par ailleurs, le Médusa Fanzine n°14 a été réédité pour la première fois au format dos carré / collé. MEDUSA FANZINE n°13 (couverture couleur, NB, 68 pages) Médusa a 10 ans, Laura Gemser, Vince ROGERS, Polars italiens, rubriques habituelles MEDUSA FANZINE n°14 (couverture couleur, NB, 78 pages). Entretiens Jacques HERLIN, Jorg BUTTGEREIT, Rubriques habituelles, Dossier Christopher LEE et les Fu Manchu… MEDUSA FANZINE n°15(couverture couleur, NB, 90 pages). Entretien David PROWSE, Dossier Robin Des Bois, Rubriques zhabituelles… MEDUSA FANZINE n°16(couverture couleur, NB, 78 pages) L’au-delà, Week-end sauvage, giallo, polars, Abbott & Costello, rubriques habituelles… MEDUSA FANZINE n°17 (couverture couleur, NB, 90 pages) entretien UDO KIER, entretien Uncut Movies, Rubriques habituelles et des gialli MEDUSA FANZINE n°18 : (couverture couleur, NB, 112 pages) Spécial Charles BAND. Entretiens Jeffrey COMBS, Brian YUZNA SOLD OUT MEDUSA FANZINE n°19(couverture couleur, NB, 80 pages) Entretien Natalie PERREY, Alain VENISSE, Laurent TISSIER, Frayeurs, Portrait Rod Taylor, Rubriques habituelles… MEDUSA FANZINE n°20(couverture couleur, NB, 140 pages) Entretiens James BERNARD, Ron PERLMAN, Fabrice LAMBOT, Dario ARGENTO, film de guerre soviétique, rubriques habituelles… MEDUSA FANZINE n°21(couverture couleur, NB, 104 pages). Rubriques habituelles, Walerian Boroczwick, Hammer (dont une chro écrite par JPP !), etc. MEDUSA FANZINE n°22(couverture couleur, NB, 112 pages) Entretien Nico FIDENCO, Barbara MAGNOLFI, dossier Joël SERIA, les rubriques habituelles, du péplum MEDUSA FANZINE n°23(couverture couleur, NB, 222 pages) DVD : INTERVIEW ARTUS FILMS DOSSIER TEENSPLOITATION, BISMANIA (immense rubrique), DOSSIER TIM SULLIVAN + ENTRETIEN, SETTE NOTE IN NERO, RENCONTRE AVEC FRANCO MICALIZZI, rubriques habituelles… MEDUSA FANZINE n°24(couverture couleur, NB, 150 pages) BOOKSHOP: Interview Frédéric MARS, Tobe HOOPER et Cannon Films : Pacte avec le diable, ENTRETIEN avec Bobby RHODES, ENTRETIEN avec Giovanni Lombardo RADICE, rubriques habituelles, Meiko Kaji, Nouveaux Talents en France, première partie : Entretiens avec François GAILLARD et David SCHERER, ROUGH AMERICA, LA FESSE CACHEE DU CINEMA AMERICAIN , ROGER WATKINS Last house on dead end street / Midnight heat / Corruption, RADLEY METZGER Carmen baby / Camille 2000 / The opening of Misty Beethoven, Frank HENNENLOTTER, La tétralogie TREMOS… MEDUSA FANZINE n°25 : (couverture couleur, couleurs, 164 pages) ENTRETIEN avec John LANDIS, Dossier spécial Clive Barker’s Lord of Illusions, ENTRETIEN avec Luigi COZZI, ENTRETIEN avec Eugenio MARTIN, Nouveaux Talents en France, deuxième partie : Entretiens avec Aurélien MENGIN, Yann MOINE, Anthony VAVASORI et Xavier OURNAC, ENTRETIEN avec Jean ROLLIN, BOURRE-PIFS ET TALOCHES spéciale Sous-Jeu de la mort, PORTRAIT DE KOJI WAKAMATSU, KINO REPORT Christiane et Petra dans la station Zoo / Les teutons au soleil / L’échelle dans la sexy-comédie allemande / Ta sexualité : cette inconnue, le cinéma d’Oswalt KOLLE, rubriques habituelles SOLD OUT MEDUSA FANZINE n°26 (couverture couleur, couleurs) Les rubriques habituelles : Bismania, Nostalgia, Alméria, Belles foufounes et jus de roupettes, Kino-Report, Sirtabis, Rough America, Bookshop, Bourre pifs et Taloches., Fantastique Espagnol.., dossier énorme sur la musique du giallo avec toutes les BO passées au crible, agrémenté d'un entretien avec Claudio Simonetti, Des entretiens avec Ruggero Deodato (et un retour sur Cannibal Holocaust), Gérard Kikoine, Radlet Metzger, Jack Taylor, David Didelot (pour son livre référence sur le Gore), Aurélia Mengin, Cindy Hinds, la petite fille de Chromosome 3, Genoveva Rossi, la nouvelle Scream Queen, portfolio flamboyant consacré à Herbert FUX avec bio-filmographien, dossier Jess Franco & Harry Alan Towers, etc. MEDUSA FANZINE n°27(couverture couleur, couleurs) : Seconde partie du dossier B.O du Giallo, Rencontre avec Joe ALVES, réalisateur de JAWS III, Retour sur la saga Hellraiser et entretien avec la tête d’épines Doug BRADLEY, Entretien avec le créateur de The Crow, James O’BARR, Dossier KOLOSSAL : le Dico du KRIMI, Entretien avec Daniel EKEROTH, Swedish Exploitation Cinema , Norway to Hell : Le cinéma d’exploitation norvégien ,Dossier Don DOHLER, petits « Z » entre amis ,Entretien avec George STOVER, l’âme damnée de Don DOHLER , Entretien avec Tiffany SHEPIS, ORIENT-EXTREME: Entretien avec Yoshiro NISHIMURA, Category III, kesako?, Portrait: Shinya TSUKAMOTO, BOURRE-PIFS et TALOCHES: Don “The Dragon” WILSON, DOSSIER PETE WALKER, + Entretien avec David McGILLIVRAY , DOSSIER LES SHERLOCK HOLMES de Basil RATHBONE, KINO-REPORT, L’EXPLOITATION ALLEMANDE MEDUSA FANZINE n°28(couverture couleur, couleurs, 250 pages) BOOKSHOP, entretiens croisés avec Dave JAY, William S. WILSON & Torsten DEWI à propos de leur livre sur la Full Moon, entretiens avec Frank STROBEL & Carl DAVIS, DOSSIER SLASHERS : Meurtres des années 80 mais meurtres jusqu’au bout des seins. Dossier Monstre (56 pages !) COULROPHOBIE : Qui a peur du grand méchant clown entretien avec Massimiliano CERCHI pour Insane. Dossier AMICUS, Entretien avec John HOUGH et Paul HOUGH, BISMANIA, rubrique séminale de Médusa Fanzine, Entretien avec Stephen SAYADIAN, Dossier Révolution Nippone, KINO REPORT, le Bis d’outre-Rhin : Dudu, la choupette teutonne, la pentalogie de Super Bug chroniquée ! Dossier Romania, le Bis roumain première partie, les films en costumes, péplum, capes et d’épées et westerns ! SirtaBis : Gisela DALI, la Bardot Grecque, Dr. NoZ, sacrées perles dans les bacs à soldes, Nouveaux Talents : Entretiens avec Natalie PLASKURA, une cinéaste allemande à l’univers singulier et pictural et Laurent TISSIER, toujours fasciné par l’ultra gore, etc. MEDUSA FANZINE n°29 : (couverture couleur, couleurs,192 pages) SOLD OUT Entretiens Eugenio ERCOLANI, Pete TOMBS, Richard ALLAN, Francis MISCHKIND, Burd TRANBAREE, Dossier Claude BERNARD-AUBERT, Dossier L’odyssée érotique d’Omiros EFSRATIADIS, Dossier Les Films STEAK TARTARE, Dossier : L’âge d’or du cinéma populaire roumain, deuxième partie, filmul criminal al anilor 70 : Bucarest Violenta. Dossier Lindsay SHONTEFF, Hammer Forever : L’épée écarlate + Entretien avec Bertrand GRIMAULT pour l’expo Hammer de Bordeaux, Alméria : Les 7 Westerns de Joseph WARREN, etc. MEDUSA FANZINE n°30 (couverture couleur, couleurs, 234 pages) Dossier BlumHouse Productions: entretien avec Lucas HESLING et Filmographie commentée de la maison Blum, Ni Dieux, ni Maitres, Film médiéval et Entretien avec Éric CHERRIERE, romancier cinéaste, BISMANIA, la farandole du Bis avec en prime les sous Indy à l’italienne et les superhéros et superzéros européens !, Entretien avec Luigi MONTEFIORI, noi lo chiamiamo George EASTMAN, Dossier : Ajita WILSON, Dossier BRUCEPLOITATION, Entretien avec Tak SAKAGUCHI, Dossier Wu-Xia et Wong Fei-Hung, Dossier : L’ami Bidasse : Les Bidasseries françaises, humour troupier et gags à gogo !, Sirtabis : Entretien avec Dimitris PANAYIOTATOS, Beaux rectums et Jus de roupettes : La niche Gay, Belles Foufounes et Jus de Roupettes, il n’y a pas que la crème qui est fouettée ! Numéros 13,14,15,16,17,19 : 13 euros port-compris l’un Numéros 20,21,22 : 18 euros port-compris l’un Numéros 23 : 22 port-compris l’un Numéros 24,26,27,28, 30 : 25 euros port compris l’un Pour toutes commandes groupées me contacter et adresse paypal : evildeadrat@gmail.com Par chèque à l’ordre de Didier LEFEVRE, 3 rue de l’Helpe, 62223 Saint Laurent Blangy

lundi 6 septembre 2021

REEDITION DU MEDUSA FANZINE n°14 (et d'autres )

Salut les camarades qui survivent dans le marasme actuel, je ne donne plus trop de nouvelles dernièrement, c'est sans doute un tort car il se profile plein de trucs sympas : Bis Bazar n°1 de David Didelot, un nouveau Black Lagoon du tandem franco-belge Mordo / Ballay, le prochain Insatiable sans oublier les chouettes choses déjà sorties Still Ill le nouveau zine de Nasty Sam, le livre sur le giallo de Fred Pizzoferrato ou encore le bouquin sur la VHS de Lucas Balbo ou le retour de Diabolik Zine... J'en oublie et un paquet mais promis j'en recauserai sur cet étal vu que j'ai déserté facebook, toujours aussi chronophage et de plus en plus gavant, une impression accentuée par des débats aussi futiles que la vaccination des moutons ou l'euro de foot. Je me suis auto exclu du bousin et ça ne me manque pas et je ne manque à personne donc j'avais raison ! Bref, si je vous cause ici c'est pour vous causer de la réédition attendue (faisant suite à celles des 13,15,16,17,18,19,20,21 et 22) du numéro 14 de Médusa (78 pages couverture en couleur !), un opus sorti en fin de siècle dernier alors que les vidéoclubs ressemblaient déjà à des dinosaures dispersés par l'impact d'une météorite géante. J'aime beaucoup ce numéro car nous y avions publié un entretien avec Jacques Herlin, signé Pascal Françaix, qui à l'époque ravit les lecteurs... Je vous glisse le sommaire et la photo de la couverture, vous pouvez déjà précommander votre exemplaire pour 13 euros port-compris (le port arghhhh !). J'ajoute que s'il vous manque un Médusa, entre le 13 et le 30, c'est le moment ou jamais, contactez moi pour précommander le numéro qu'il vous manque à cette adresse mail : evildeadrat@gmail.com
Pour précommander, cliquez sur ce beau bouton

samedi 10 juillet 2021

Y a quelqu'un ?

Je n'ai pas donné beaucoup de nouvelles ces derniers temps occupé à la fois par la sortie des jumeaux Médusa Fanzine n°29 et Médusa Fanzine n°30, la préparation du Médusa Fanzine n°31 et une activité professionnelle adjacente mais franchement chronophage (pour rester poli et courtois comme Thibault). Nonobstant cette introduction en guise de plates excuses, je vous promets de rattraper ce retard cet été en livrant quelques articles sur les fanzines, fanbooks, (naldina)mooks, bouquins, livres, blu-ray et tutti frutti reçus ces derniers mois et il y en a pléthore et revenir sur quelques impressions qui vont de la mort du cinéma Fantastique tel qu'on l'aima (carrément) et mes activités perpendiculaires comme membre du jury lors du dernier BIFFF... J'ai des notes partout là-dessus et j'espère réussir à rendre compte de tous mes ressentis voire de mes ressentiments. Enfin puisqu'il faut bien donner une nouvelle en signant ce billet, Médusa Fanzine est à la recherche d'un nouveau maquettiste puisque l'immense Chris, qui a tant fait pour la réussite des derniers numéros, m'a signifié qu'il souhaitait passer la main, ce que je comprends, entends et accepte, même si sur le coup ça m'a fichu un sacré coup derrière la cabesta. Merci encore pour tout Chris, du fond de mon petit coeur de beurre ! Alors si vous êtes chaud pour passer des heures derrière un écran pour mettre en page le plus vieux fanzine encore en activité sur le cinéma Bis, contactez moi et on discutera ! L'idée n'est évidemment pas de singer Chris mais d'apporter une nouvelle touche, des idées disruptives. C'est un sacré défi, je le reconnais ! A très vite les copains ! Et n'hésitez pas à m'envoyer ce que vous avez pensé des derniers opus !

vendredi 26 mars 2021

MEDUSA FANZINE n°1 CHEZ LE FANZINOPHILE

Petit cadeau pour fêter la sortie de notre combo 29/30 la possibilté de télécharger gratuite d'imprimer, d'agrafer, de découper, de faire des chiquettes du Médusa Fanzine n°1 dont il est longuement question dans la (petite) histoire de Médusa, dossier publié dans le Médusa 29. MERCI AU FANZINOPHILE

dimanche 3 mai 2020

LA PETITE HISTOIRE DE MEDUSA... EPISODE 1 : TDCM


« J’ai mis Raymonde dans le micro-onde, elle va roussir ma fausse blonde,
J’ai mis Raymonde dans le micro-onde, bronzage intégral en vingt secondes ! »
(Al Kapott, HP Love)

La petite histoire de Médusa Fanzine

Chapitre 1 : TDCM

            J’en vois déjà qui ricanent dans le fond, raillant mon esprit nostalgique et avançant à raison que j’ai déjà osé, plus souvent qu’à mon tour, le coup de l’anniversaire : dans le numéro 13 pour les 10 ans, dans le numéro 25 pour les 25 ans et maintenant sur ce blog pour les 31 ans et deux mois, nonobstant la genèse de Médusa fort bien contée par Christophe FOURNIER dans le numéro 7. J’avoue, je suis faible sur ce coup-là mais que voulez-vous ? On ne se refait pas, surtout si c’est pour être pire encore et je rumine une impression de gâchis et d’occasion manquée avec ces trente ans qui m’ont échappé, trop occupé que j’étais à lire des bouquins de sociologie barbants et à écrire un mémoire dont l’intérêt personnel côtoie les profondeurs insondables du néant, professionnellement c’est autre chose, mais je ne suis pas là pour ça…
            Alors oui, en février 2019 alors que je présentais Le masque du démon à l’audience toulousaine venue pour les 20 ans de l’Extrême Festival (décidément les anniversaires…) et que je dissertais sur l’avenir du futur du fanzinat au cours d’une table ronde (sans table), j’avais à l’esprit que Médusa Fanzine soufflait ses 30 bougies d’existence. Ça en fait des balais dans le placard et des films visionnés dans tous les formats et dans toutes les langues, sans se soucier toujours de la qualité de l’image, de la balance des couleurs ou de la provenance, des pages photocopiées et agrafées, des enveloppes oblitérées et expédiées, des lettres reçues où se conjuguent la jactance des uns et les remerciements des autres, des dépôts effectués, des bouquets de phalanges serrés et des souvenirs plein la tronche…
            Quand le premier exemplaire est paru, je n’avais aucune idée de combien de temps cela allait durer. Franchement, je m’en foutais même. La durée de vie d’un fanzine est drôlement variable, pas vraiment l’équivalent d’un placement sur le long terme. La fourchette est large, de l’éphémère à l’âge honorable. Néanmoins, si un ch’ti Mart McFly avait été de retour du futur et m’avait confié : « Tu sais ton petit fanzine-là, Médusa, ben il existe toujours en 2020 ! », je ne pense pas que je l’aurais cru. C’eut été un peu comme s’il m’avait raconté que l’Allemagne se réunifierait ou que nous pourrions battre ces bouffeurs de choucroute au football, je me serais foutu de sa trombine et pas qu’un peu !
            Pourtant, tout cela s’est bien déroulé. For real comme le souffle Joanna CASSIDY à Harrison FORD dans Blade Runner.  Alors,  j’ignore ce qui est le plus incroyable dans tout ça mais putain oui, Médusa a eu 30 ans. Trente ans dans une vie, c’est pas mal. Et je n’ai presque rien vu passer… ni le renard ni les années.
            Retour en 1989 donc, un petit encart dans le fanzine musical Illusion Perdue annonce sobrement la sortie prochaine de Médusa, fanzine du Fantastique. Une photo de La fiancée de Frankenstein illustre cette nouvelle alors que le petit texte comporte uniquement mon adresse : rien sur le contenu, pas une once du sommaire et nulle déclaration d’intention. A mes yeux, l’image se suffisait à elle-même. Une approche minimaliste louable mais qui n’attire point trop l’attention. 




En outre, ce qu’ignore probablement la plupart des gens qui virent cette pub, c’est que Médusa s’avère une sorte d’aboutissement, l’expression de mes balbutiements dans le fanzinat, le résultat de nombre d’essais et de brouillons plus ou moins réussis, des tentatives plus ou moins pertinentes, plus ou moins intéressants, des microzines, des feuilles de chou, des conneries imprimées ou ronéotypées sur du papier. En réalité, depuis trois ans déjà, j’inonde mes camarades de lycée (pour l’essentiel) de mes publications, bien aidé par quelques comparses dont un certain Christophe FOURNIER, mon plus vieil ami sur la croûte terrestre, rencontré alors que Raymond BARRE était premier ministre depuis peu. C’est vous dire si ça date. C’est avec lui que j’ai vu au cinéma Ghostbusters (dans une salle archicomble si bien que j’eus une nana de ma classe sur les genoux toute la séance ! who you gonna call ? Buttbusters !), Gremlins, Retour vers le futur, Prince des ténèbres (sa mère nous avait conduits, sur le retour elle nous demande ce que ça racontait et Christophe de retorquer : « Alors le diable est liquide dans un cylindre », je n’oublierai jamais le sourire mi-complice, mi-surpris de sa maman ce soir-là), Le jour des morts-vivants, Terminator et des dizaines d’autres. La plupart au cinéma Le Paris de Maubeuge et d’autres à Valenciennes comme Two-Evil eyes d’ARGENTO/ROMERO. Nous partagions également des dizaines de visionnages de VHS. Pour mes 14 ans, j’avais invité des copains et des copines (une première), non pas à une boum avec quart d’heure américain et danse frénétique sur les 99 ballons rouges de Nena mais à une séance de Zombie de ROMERO un mercredi après-midi… Cela reste un souvenir magnifique (en tout cas pour moi) mais je crois que les filles avaient apprécié le spectacle aussi malgré quelques moues de dégoût. Avec Christophe, nous écoulions les vidéoclubs du canton au guidon de nos scooters, le sien était rouge, le mien bleu. J’ai quelques gamelles mémorables en mémoire et des fous-rires inarrêtables. Dans chaque vidéo-club, nous épluchions le rayon horreur avec une précision diabolique pour dénicher la perle rare qui nous ravirait d’aise. Nous nous rincions les rétines en admirant les jaquettes qui nous promettaient monstres et merveilles. Inutile de vous préciser qu’aujourd’hui, la contemplation des DVD et des Bluray sur mes étagères bien qu’agréable ne me procure pas le centième de ce que je pouvais ressentir au VidéoSelf ou au VidéoKing. 




            Pendant les vacances de Noël 1986 alors que nous baignions sûrement encore dans les retombées radioactives de Tchernobyl, je passais le plus clair de mon temps à regarder des films fantastiques, manger du chocolat et jouer sur mon Commodore 64, un micro-ordinateur bien cool sur lequel je m’éclatais à Pitfall 2, Winter Games ou Summer Games (je vois encore les drapeaux descendre pendant que les hymnes retentissent…). L’informatique de cette époque-là n’avait évidemment rien à voir avec celle d’aujourd’hui mais je m’amusais bien quand même. Je maitrisais d’ailleurs plutôt bien le langage informatique « Basic » à force d’éplucher Hebdogiciel, un hebdomadaire tordant qui filait des programmes pour créer soi-même ses jeux ou ses logiciels. Dans Hebdogiciel, le ton était libre puisqu’il n’y avait pas de pub alors les rédacteurs n’hésitaient pas à exprimer le fond de leurs pensées (C’est de la merde !)  et il y avait même des dessins super trash de CARALI, bref du bonheur en barre. Donc, je me débrouillais pas mal avec les « print », « input », « goto », « poke » et tout le tralala. J’avais fréquenté aussi le club informatique de Monsieur PLUMECOQ au collège, professeur de mathématiques à ses heures perdues, un prof sympa mais qui se foutait de notre gueule lorsque nous répondions à côté de la plaque, sauf les jolies filles comme toujours. Au collège, j’avais l’impression que les gonzesses mignonnes jouissaient d’une sorte de totem d’immunité. Il suffisait qu’elles sourissent béatement pour attendrir tout le monde, moi y compris je dois bien le reconnaitre. J’en ai filé des Balisto et des BN dans l’espoir naïf d’être apprécié, je me suis bien fait arnaquer ouais ! D’ailleurs, l’une d’entre elles me l’avait glissé : « Tu es si candide ! ». J’avais pris ça pour un compliment, émoustillé comme un acarien au salon de la moquette avant de découvrir le sens de ce mot et garder mes barquettes saveur abricot pour ma consommation personnelle.  Monsieur PLUMECOQ animait également le club « concours » et, surtout, nous renseignait sur les inventions du futur : « Ils travaillent actuellement sur une montre-téléphone et une montre-télévision ». Peut-être avait-il pressenti quinze ans auparavant l’arrivée des téléphones cellulaires ? J’apprécie beaucoup le croire. En tout cas, je l’écoutais les yeux écarquillés et la bouche béante rêvant d’un futur de voitures volantes et de combinaisons argentées, autant dire que quand je prends la kangoo du boulot, le futur a une autre ganache…



            Le club informatique donc, flanqué de TO7 et de MO5, des ordinateurs français Monsieur mais dont les performances étaient très limitées, j’estime d’ailleurs que n’importe quelle cafetière programmable d’aujourd’hui a davantage de capacités que ces coquilles vides. Par conséquent, nous utilisions très peu les ordinateurs mais nous échangions beaucoup de jeux (à l’époque sur cassette audio) pour nos Commodore 64, l’ordi roi dans la première partie des années 80.  Les germanophones de retour d’un voyage au pays de SCHUMACHER (l’assassin de BATTISTON) nous avaient raconté, les yeux encore émus par l’envie, l’intérieur des maisonnées de leurs correspondants avec chaine hifi dernier cri, téléviseur avec télécommande et micro-ordinateurs. Nous fûmes plus d’un à commander l’objet au Père-Noël cette année-là.
            Noël 86 donc. Je bricole sur mon Commodore 64 : « The Didier Computer Magazine », programmé par mes soins qui offre aux utilisateurs un journal sur leur écran de télévision. Sans le savoir, j’avais quelques années d’avance… Le contenu laissait à désirer mais me réjouissait tout de même : le début d’une nouvelle, des fausses infos, une parodie d’horoscope, de météo, des blagues nulles… Il fallait cliquer sur la barre d’espace pour passer à la page suivante. J’avais soigné les fonds, multiplié les couleurs, réfléchi à la mise en page. Très fier de mon journal informatique, je filais le bébé à Christophe, qui avait aussi un Commodore. Oui, il fallait l’engin pour le lire, ça limitait d’ailleurs le nombre de potentiels lecteurs…  Peu importe à mes yeux, il s’agissait d’une farce, d’une occupation de vacances, d’un délire. J’aurais pu réviser mes maths ou parfaire mon commentaire composé mais j’avais préféré être créatif !
            Sa réaction enthousiaste dépassait mes espérances, Christophe avait adoré TDCM, étonné même par sa taille (quelques kilooctets mais à l’époque c’était beaucoup !). Il me proposait aussitôt son aide pour les numéros suivants et distribuait ce numéro 1 auprès de quelques autres camarades, heureux « commodoriens ».
Pour ma part, j’avais croqué la pomme et mangé le ver. C’était trop tard, le virus (pour le moment informatique) du fanzinat, de la presse bricolée était en moi et je n’en guérirai jamais. (D.L)

to be continued...



lundi 23 mars 2020

Pour tenir le confinement, sans devenir des cons finis ! Entretien avec David PROWSE

Octobre 1999, accompagné de Romain Hermant, je rencontre David Prowse dans un hôtel parisien. Nous lui parlons de La guerre des étoiles bien-sûr mais surtout de la Hammer et de Russ Meyer, un moment inoubliable publié à la fois dans Médusa Fanzine n°15 et dans Hammer Forever 28-29 et aujourd'hui ici

C'est par ici : DARTH VADOR


dimanche 22 mars 2020

Pour tenir le confinement sans devenir des cons finis... Un dimanche en famille avec Dudu


Ce sont des souvenirs d'enfance qui m'avaient poussé à me replonger dans l'ultra-gadgétisée SuperBug, Dudu outre-Rhin, pour finalement y découvrir une série de films décontractés où malgré une certaine répétition régnait une bonne humeur communicatrice.
Je vous propose de retrouver ce petit dossier paru dans le Médusa Fanzine n°28

C'est ici : SUPER BUG

samedi 7 mars 2020

Ni dieux, ni maitres d'Eric Cherrière (2019)

Ni Dieux, ni maîtres (2019)
Un film d’Éric CHERRIERE avec Jenna THIAM, Saleh BAKRI, Edith SCOB, Pascal GREGGORY, Jean-Claude DROUT, Jérôme LE BANNER, Flore GRIMAUD…

Découvrir un film totalement en salle sans avoir lu une seule ligne le concernant, sans avoir heurté un spoiler lors d’une lecture sur le web, sans avoir eu vent de près ou de loin de ce long métrage, en 2020, s’avère rarissime et pourtant c’est possible ! Ainsi, lorsque je me suis assis au troisième rang, dernier fauteuil à gauche (j’aime être précis et surtout un brin psychopathe puisque je pose mon séant toujours au même endroit) de la salle n°1 de la Cinémathèque de Toulouse, j’ignorais tout de Ni dieux, ni maitres occultant même, pour cette séance, la lecture du précieux petit programme édité à cette occasion. C’est donc empreint d’une curiosité émoustillante que je me suis plongé dans ces aventures médiévales. L’histoire se déroule en 1215 dans un petit village sur lequel règne un seigneur isolé,  Ocam (Pascal GREGGORY), héros des croisades mais petit tyran à l’égard de ses sujets. Ocan vit reclus dans son château en décrépitude entouré de quelques mercenaires à sa solde, rongé par ses souvenirs glorieux et un ennui noir dans lequel il se morfond. Les villageois eux mènent une existence désœuvrée et rude, menacés par la lèpre, les bandits de grands chemins et sous le joug d’Ocam aussi impitoyable qu’imprévisible. Peu après qu’ils ont recueilli et soigné un étranger (Saleh BAKRI) qui a secouru Laure (Jenna THIAM), cette dernière est enlevée par Ocam pour une sorte de « droit de cuissage » qu’il s’octroie. Aidés par l’étranger, quelques hommes foncent vers le château pour secourir la jeune femme dont la virginité n’est plus qu’une question de minutes…
Si le récit ne brille pas d’une originalité absolue, il a le mérite de s’inscrire dans un angle vériste montrant à l’écran toute l’âpreté et la dureté  d’une époque. Bien souvent, les films sur le Moyen-Age et je parle sous le contrôle de mon ami et spécialiste Yohann CHANOIR ne s’embarrassent pas des anachronismes et des approximations. Éric CHERRIERE s’est attaché à s’approcher au plus près de cette réalité : l’exclusion des lépreux errant dans des sous-bois limitrophes du village, les rapports entre seigneurs et vassaux, la dangerosité et la violence des chemins ou encore le rôle de la grand-mère, sorte de « sorcière » qui a des connaissances médicinales. Dans le débat qui suivait la projection, Éric CHERRIERE affirmait qu’il s’était inspiré des premiers chapitres de l’ouvrage essentiel de Jules MICHELET, La Sorcière. Il est vrai que le Moyen-Age ne se résume pas aux batailles, aux traités et aux conquêtes mais également aux populations, aux us et coutumes, à la manière de vivre et aux croyances… Cette grand-mère, un personnage qui n’a pas de prénom comme pour renforcer son aura mystique, est incarnée par Edith SCOB, muse de FRANJU (Les yeux sans visage) pour son dernier rôle au cinéma. Autre particularité, le film a été conçu sans cynisme ou « posture » vis-à-vis d’un genre, le cinéma d’aventures. Le réalisateur ne se met pas au-dessus de son sujet et le traite avec un respect qui a malheureusement disparu de bien des productions. Ni dieux, ni maîtres file même à contre-courant des standards actuels en matière de rythme, de montage, de dialogues. Le long métrage est très « parlé », très littéraire et sonne comme une déclaration d’amour aux films d’aventures des années 60 à la fois naïfs et palpitants, feuilletonesques dans  le traitement de leur sujet. L’œuvre flirte même avec un certain onirisme, aux lisières du Fantastique quand le seigneur et ses guerriers, enivrés,  rejouent des scènes de leurs glorieux exploits, se muant en pantins désincarnés, marionnettes d’une fatalité et d’une existence vaine.
Les amateurs d’action ne seront pas en reste, les combats sont nombreux, chorégraphiés par Jérôme LE BANNER, aussi au générique, montagne de muscles impressionnante, parfait dans son personnage de brute sanguinaire. Pascal GREGGORY, dans la défroque d’Ocam, s’avère également parfait en seigneur vieillissant, prisonnier de ses démons. J’ai particulièrement apprécié la performance de Flore GRIMAUD, en épouse cruelle du seigneur, à la fois harpie féroce et femme délaissée. Il faut noter également la présence de Jean-Claude DROUOT, Thierry la Fronde dans une des plus illustres séries de la télévision française.
Certes, le film n’est pas parfait et le réalisateur abuse parfois de séquences où nous voyons les protagonistes courir vers leur destin mais pour sa sincérité, sa singularité, son ton propre et original, Ni dieux, ni maitres mérite d’être découvert par un plus large public. Enfin, le film est dédié à Maurice POLI, particularité qui m’a sauté aux yeux à la lecture du générique final, j’ai d’ailleurs posé la question au réalisateur qui m’a fait part de son amitié indéfectible pour le comédien de Poker d’as pour Django, Croc Blanc (version FULCI), Chiens enragés de Mario BAVA et des dizaines d’autres, une raison admirable supplémentaire de soutenir ce film.
D.L
                                                    Eric Cherrière et Prof Thibaut (2020)