Affichage des articles dont le libellé est la brigandine. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est la brigandine. Afficher tous les articles

mardi 27 décembre 2016

LA BRIGANDINE en précommande chez Artus

Précommande ouverte jusqu'au 15 janvier 2017.
Soyez sûrs de recevoir votre exemplaire, et payez 35 € au lieu de 39 € (prix magasin).
Seuls les exemplaires pré-commandés seront dédicacés par l'auteur.
Les livres seront disponibles début février.
Au sein de ce vaste continent que constitue la littérature dite « de gare », la Brigandine (créée dans un premier temps sous le nom de Bébé Noir avant ses démêlées avec la censure) fait figure de collection atypique. Lancée par Henri Veyrier en 1979, elle semble à première vue s’inscrire dans le sillage des collections similaires (Eurédif, Eroscope…) et profiter d’un certain engouement pour la littérature érotique à cette époque. Néanmoins, grâce à son directeur de collection Jean-Claude Hache, « jeune homme doux et cultivé, plus préoccupé de littérature de bonne tenue que de marché de masse», elle va acquérir immédiatement une identité forte et singulière.
Plutôt que de faire appel aux vieux routiers du roman de gare rompus à la tâche, Hache aura l’idée de fédérer des individualités n’ayant jusqu’alors jamais écrit (du moins, dans ce domaine), venant d’horizons divers (le journalisme, la critique de cinéma, l’illustration, l’univers de la BD…) mais partageant les mêmes idéaux libertaires.
L’objet de cet ouvrage est de montrer comment, en dépit d’un cahier des charges assez strict (inscription dans le genre policier, un tiers d’érotisme obligatoire…), les auteurs vont parvenir à se libérer des carcans imposés et à faire de cette collection un terrain de jeu et d’expérimentations, véritable carrefour de nombreuses tendances : le néo-polar, l’érotisme émancipateur, le « midi-minuisme » et le cinéma bis (avec des personnalités comme Jean-Pierre Bouyxou, Jacques Boivin, Raphaël Marongiu), la bande dessinée et une orientation politique teintée par les idées de l’internationale situationniste. Tout en s’inscrivant de plain-pied dans le cadre de la paralittérature, la Brigandine apparaît aujourd’hui comme l’un des derniers feux d’une certaine contre-culture née dans le sillage de mai 68.
L'auteur
Vincent Roussel est documentaliste dans un lycée bourguignon. Son activité professionnelle lui laisse le temps de se consacrer à ses deux principales passions : le cinéma et la littérature dont il aime explorer les territoires méconnus. Depuis plus de 10 ans, il tient un blog (Le journal cinéma du docteur Orlof) consacré à ses humeurs cinématographiques. Il écrit aussi régulièrement des chroniques (DVD, livres) pour divers sites cinéphiles ou culturels : Kinok, Interlignages, Causeur, Culturopoing… En 2010, il publie un article sur les collections Bébé Noir et La Brigandine dans un magazine dédié à la culture populaire : Chéri-Bibi (n°6). Toujours sur le même sujet, il rédige la préface à la réédition de la trilogie « Benoît Lange » de Jean Streff (alias Gilles Derais) publiée aux éditions Sous la cape en 2012. La Brigandine : les dessous d’une collection est son premier livre.
Le mot de l'éditeur
Après avoir publié, en 2014, "Gore - Dissection d'une collection", de David Didelot, Artus continue d'explorer le monde de la littérature populaire. Celle qui sent bon le mauvais papier, celle que l'on trouvait dans les échoppes des gares, celle dont les titres racoleurs accompagnaient les photos ou dessins des plus racoleurs...
La saga éditoriale de la Brigandine (et du Bébé Noir) est ici décortiquée, analysée dans son aspect historique, avec tout le talent et la passion de Vincent Roussel, et de ses collaborateurs.

Pour le précommander, c'est ici !

samedi 7 mai 2016

Premier retour sur VIDEOTOPSIE n°17

Il est né le divin fanzine, jouez hautbois, résonnez musettes, il est né le vidéotopsie, chantons tous son avènement ! Zine promis, zine dû, je guettais la floraison du muguet noyant mon impatience en réfléchissant au prochain sommaire de Médusa, quand à l'aune du mois de ma naissance, fut livré dans ma boite aux lettres, le dix-septième opus de David !  Bordel à cul qu'il est beau ! La vache ! Nique ta mère t'auras plus de frères ! Quel sommaire époustouflant et, pour le coup, mettant de belle manière en exergue l'Hexagone : gros dossier Raphaël Delpard avec chroniques de ses films, autopsie de La nuit de la mort et vaste entretien passionnant de bout en bout, Dossier Serge Leroy qui braque les projecteurs sur un réalisateur généralement mésestimé (au mieux), le plus souvent méprisé (pourquoi ?) et quelques pages de littérature friponne et gauloise (magnifique dossier de Vincent Roussel). Cela fait du bien de lire sur le cinéma français (ou la littérature) autre chose que les clichés habituels, usés jusqu'à la corde, sclérosés dans leur propre auto-satisfaction et ne visant qu'à décrédibiliser des entreprises courageuses et passionnées  !
 David Didelot ne refusant aucune ségrégation éditoriale ouvre également ses pages à George Pan Cosmatos, Riki-Oh, Bruce Lee (une de mes madeleines),  éveillant la curiosité du lecteur, réhabilitant tantôt un réalisateur, tantôt un film, n'hésitant pas à miser sur la culture et la curiosité  de ceux qui compulsent du fanzinat !
Et bien évidemment, des reviews Bis, toujours plus folles, toujours plus "cultes" (au beau sens du terme) complètent un sommaire déjà bougrement copieux ! Véritable colonne vertébrale du zine, césure à l'hémistiche de cet alexandrin fanzinal, cette rubrique suscite  l'envie comme des belles demoiselles s'effeuillant derrière le trou de la serrure ...
J'en ai déjà parlé, ici ou ailleurs, le fanzinat français vit une époque formidable : floraison des titres, multiplicité des points de vue, conjugaison des talents... Vidéotopsie, au faîte de cette vague, monte encore le curseur de la qualité, de l'exigence, de l'érudition... Ce numéro est un chef d’œuvre, courez l'acheter avant qu'il ne soit épuisé... Moi je m'y replonge de suite !

Par ici : le blog de vidéotopsie 

mercredi 23 mars 2016

VIDEOTOPSIE n°17 en précommande !

 

je vous le dis comme je le pense, même s'il ne vous reste que 13 euros en poche, investissez-les dans la 17ème mouture du meilleur fanzine francophone : Vidéotopsie !
Vous vous dites : "il nous déballe sa salade parce que David est son pote", alors oui c'est vrai nous sommes amis mais c'est exactement mon opinion nonobstant notre amitié. Dans Vidéotopsie, les rédacteurs ne se branlent pas le micropénis avec une pince à épiler , ils ne théorisent pas sur le cinoche populaire en se fichant un balai dans le fion, ils vivent le cinéma Bis avec passion, respect et érudition !
Commandez les "yeux grands fermés"


VIDEOTOPSIE N°17 EN PRÉCOMMANDE SUR

 LE BLOG DU FANZINE

Jusqu'au 1er mai, frais de port gratuits (13 euros au lieu de 17 donc).

Disponible début mai


Le cinéma Bis dans tous ses états, même les moins frais... et les plus français : au programme, La Nuit de la Mort ! autopsié, gros entretien avec Raphaël Delpard, et méga-dossier Serge Leroy. Pas mal de George Pan Cosmatos aussi, beaucoup de Riki-Oh, et un peu de Bruce Lee. Des Reviews Bis en tout "genre", de la littérature (rose) qui gicle et qui tache... et plus encore !

168 pages de cinéma bis et de bouquinerie érotico-fantastique !

A précommander à l’adresse suivante :

David DIDELOT
9, rue Maryse Bastié
52 000 CHAUMONT
FRANCE


Paiement par chèque à l’ordre de :
David DIDELOT