dimanche 16 janvier 2022

Bonne année quand même !

C'est vrai que ce blog ressemble parfois à un paysage désertique, vous savez ces westerns qui se passent dans des bleds paumés d'Arizona où seules quelques mauvaises herbes soufflées par le vent confèrent un peu de mouvement dans les ruelles poussièreuses... Alors ce n'est pas que je n'ai rien à dire (quoique) mais je n'ai plus trop le temps (la rengaine habituelle), tiraillé entre la chronophagie professionnelle, le repos bien mérité (si, si !) et la confection du futur Médusa (qui comprend la rédaction de chroniques mais aussi la vision des films, oui c'est comme ça chez nous, nous matons les films avant de donner notre péremptoire avis, notre côté old school sans doute) nonobstant d'autres projets annexes dont je reparlerai ou pas, pas la peine de démarrer la machine à goder si c'est pour avorter dans trois mois.... Et puis, je ne veux pas être plus fataliste que Jacques mais le contexte politico-sanitairo-médiatique ne prête pas vraiment à rire et m'empêche de me complaire dans une joyeuse utopie. Tout va très bien Madame la Marquise mais quand même une sale impression, un arrière-goût pâteux et amer dans le fond de la gorge, un peu comme si tout allait s'écrouler dans les heures qui suivent. Je profite d'être au mois de janvier (non je n'ai plus la force de pardonner) pour vous souhaiter à tous une bonne année malgré tout en espérant qu'elle vous apportera son lot de petits bonheurs suffisament réconfortants pour vous aider à tenir le coup jusque la prochaine pandémie. Parmi ces petits bonheurs qui nous réchauffent le coeur et les miches, comptons sur les festivals qui se profilent (s'ils ne sont pas prohibés par la kommandantur) et nous offrent la possibilité de nous évader de nos prisons quotidiennes. En février (du 18 au 26) se tiendra ainsi la 23ème édition de l'extrême festival de Toulouse au programme alléchant (j'ai pu le compulser en happy few...). Je l'ai déjà dit, redit et repété, c'est mon festival préféré dans l'hexagone à la fois pour le choix de la programmation et l'ambiance festivalière à nul autre pareil. Il n'est pas impossible que j'y passe avec mes sabots même si Toulouse n'est pas en Lorraine mais au mitan du royaume wisigoth. Si c'est le cas, je m'embarasserai de quelques rééditions de Médusa dont j'espère vous me délesterez dans votre grande mansuétude !
Toujours en février (un peu plus tôt du 16 au 19) se déroulera un autre festival qui m'est cher, la douzième édition de Même pas peur, toujours porté par la réalisatrice Aurélia Mengin, bien connue des lecteurs de Médusa qui poursuit contre vents et marées le partage de sa passion pour le cinéma sur l'île de la Réunion. Atypique, contrasté, disruptif, le festival Même Pas Peur mérite de gagner en notoriété et en reconnaissance. Si vous êtes un heureux veinard de vous trouver là bas à cette période, profitez-en sans modération !

1 commentaire:

  1. Excellente année à toi amigo !

    Oui, oui, oui...Les présents se font discrets mais, oui, encore, nous apprécions ton oeuvre, riche, dense de tant d'années, qui fait foi en termes de connaissances du bis !

    Bien à toi

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