vendredi 18 mars 2011

Critique ! PROVOCAZIONE


PROVOCAZIONE

Un film de Piero VIVARELLI (1988)

Une production Angiolo STELLA

pour Cometa Films ‘87

Scénario : Piero VIVARELLI,

Patrizia ROSSO

Photo : Alessandro CARLOTTO

Musique : Roberto CIOTTI

Montage : Carlo BROGLIO

Avec: Moana POZZI, Petra SCHARBAK, HULA, Alessandro VIVARELLI,

Alighiero VIVARELLI, Piero VIVARELLI




Piero VIVARELLI, que l’on a connu beaucoup mieux inspiré comme pour Il dio serpente, signe un film érotique bancal de seconde zone avec Provocazione. Moana POZZI y incarne Vanessa Rinaldi, mère de deux filles à l’image de leur génitrice, nymphomanes. Pour elles, elle engage un professeur à domicile qu’elle se tape le soir venu. Ces deux chaudasses de filles allument le pauvre allègrement : bronzette à poil, poses équivoques, moues suggestives, léchage de crayon, shorts ultra « short » et décolletés vertigineux… Le pauvre bave comme un escargot. Lorsque la mère s’absente, c’est l’orgie ! La chatte n’est pas là et les souris dansent avec le beau (sic !) matou ! A son retour, la jalousie croît et les deux dévergondées suppriment leur maman (en coinçant la porte du sauna avec une chaise et augmentant la température !). A peine l’enterrement passé, la ronde des plaisirs reprend jusqu’à ce qu’un beau matin ensoleillé, elles se réveillent… Et de revenir au début du film, tout ceci n’était qu’un rêve ! Comme dirait Chirac, ça fait pschitt ! On s’agace devant ce procédé, usé jusqu’à la corde, utilisé dans un nombre incalculable de films !

Vous l’aurez compris, ce softcore ne révolutionne pas un genre ultra routinier et finalement très pépère en cette fin des années 80. Peu de films sont aussi ennuyeux que ces bandes érotiques destinées aux secondes parties de soirée des chaînes commerciales.

Pour ne rien arranger, les deux nanas ne sont pas bien jolies avec leurs tronches en biais, nous sommes loin, une fois encore, des égéries du genre des années 70. Quant à Moana POZZI (qui décèdera 6 années plus tard en 1994), elle est vulgaire à souhait, faut la voir se masser sans vergogne les seins siliconés en grognant comme une truie qui cherche des truffes dans un sous bois… Ce n’est pas la seule cochonnerie du film, VIVARELLI multipliant les scènes très érotiques parfois à la limite du hard (sans doute existe-t-il deux versions du film) comme pour une masturbation féminine où le doigté est montré explicitement avec en plan de coupe un poster de Michael JACKSON !

La musique est nullissime, notamment la chanson du générique « Satisfaction » qui n’a rien à voir ni avec l’hymne des Rolling Stones, ni avec le sentiment du spectateur qui aura au mieux baillé gentiment devant ce petit budget (peu de décors, un casting quasi complet de VIVARELLI) dont on se passera facilement.

Didier LEFEVRE

1 commentaire:

  1. "Faut la voir se masser sans vergogne les seins siliconés en grognant comme une truie qui cherche des truffes dans un sous bois…"
    Rien que pour ça, il me faut ce film !...

    RépondreSupprimer