Après un split-zine avec Délivrance, Everyday is like sunday revient dans sa formule originelle et efficace. Nasty Sam, toujours droit dans ses bottes, fidèle à ses idées qu'il défend bec et ongles, sans fioritures, nous parle de ce qu'il aime : des gouts inchangés issu de sa culture vidéo-club et rock burné sans concession. Son spectre n'a pas de frontière, il nous cause aussi bien de cinéma, de BD, de romans, de musique. Le parfum savoureux des 80's nous chatouille gentiment les naseaux à la lecture des chroniques de Maniac Cop, The Fly, Explorers, Scalps (Fred Olen Ray)... Sam revient également sur la Hammer, et même sur Dario Argento qu'il n'apprécie guère mais c'est logique comme il l'exprime il n'est pas dans ses codes. Jérémie Grima prête main forte pour une rubrique où les chros sont écrites à deux mains (enfin quatre) plaisantes.
Cerise sur le gâteau, une interview de bibi à propos du Gros où je livre quelques scoops (si ! si!)
Un numéro comme toujours plus recommandable, sans fausse nostalgie, mais avec une passion inaltérable pour ce qui biberonna l'adolescence de Sam. Nous sommes nombreux à avoir tété aux mêmes.
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