dimanche 11 juin 2017

INGLORIUSCRITIK n°0



INGLORIUSCRITIK n°0
Il y a un petit moment que nous avions compris que Peter HOOPER passerait de l’autre côté de l’écran, attiré par le chant des sirènes de l’édition, mué par un appel intérieur irrépressible. Les blogs, les sites, les pages facebook c’est super mais le papier, ce bon vieux papier, a quelque chose de plus noble, un cachet unique. Qu’importe que le potentiel lectorat se réduise à un marigot asséché de quelques passionnés, le fanzinat conserve une aura inimitable.
Le fanéditeur, Peter Hooper, aka le roi du jeu de mot laid, l’as du calembour qui ferait passer une blague carambar pour un extrait de SCHOPENHAUER, le chef d’escadron des exquis mots, devait réaliser son fanzine avec son ami de toujours, son alter-ego, son compagnon de visionnage, hélas la destinée en a décidé autrement. Ce numéro 0 se présente alors comme un hommage à ce pote trop tôt disparu,  mais également comme une salutaire raison de continuer à vivre sa passion. L’ombre de la faucheuse plane sur les pages de ce zine dans lequel Peter chasse ses démons intérieurs et trouve la force de poursuivre l’aventure, méchamment sonné mais fidèle à son postulat de départ, à ses premières amours adolescentes (l'épouvante, le Bis, les vidéoclubs).
Rassurez-vous, le lecteur ne demeure pas sur le bas-côté à regarder passer la caravane, si Ingloriuscritik s’adresse à Gilles, il contentera également les aficionados du cinoche. Au sommaire, les personnages de cirque, les monstres de foire défilent tout au long des 40 pages : Freaks bien-sûr, Elephant Man, American Horror Story, Bernie WRIGHSTON mais également les clowns, Rob ZOMBIE ou encore l’artiste Delphine PAUPE. Un sommaire éclectique mais cohérent s’imprégnant d’un univers singulier.
Un premier opus en forme de Balada Triste… à la fois joyeux et mélancolique.
D.L



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