mardi 27 mars 2012

Natalie PERREY... RIP





C'est avec une tristesse infinie que j'ai appris la disparition de Natalie PERREY. Je l'avais rencontrée à Toulouse en novembre dernier. pour lui rendre hommage, j'ai scanné l'entretien qu'avait réalisé Pascal Françaix et qui fut publié dans le Médusa n°19.

5 commentaires:

  1. Bonjour,

    C'est avec bonheur et tristesse que je découvre votre petit hommage.
    J'ai travaillé cet été avec Natalie, dont j'ai appris le décès hier matin, et j'en suis extrêmement touchée...
    Natalie, à son âge, nous semblait à tous immortelle, avec sa vitalité, sa joie de vivre, sa totale absence de notion de retraite...
    Et pourtant.
    Si on avait su, on se dit qu'on en aurait plus profité, qu'on aurait plus écouté, et elle avait beaucoup à raconter.
    Elle était aussi éminemment compétente, et dans nos métiers, c'est un des plus beaux compliments qui soient.
    Multi tasking avant l'heure, amie des étudiants, des écrivains fauchés, des jeunes et des routards, elle va nous manquer beaucoup.
    A son âge, avec sa carrière et sa vie, elle est totalement irremplaçable et on a perdu un bout d'histoire du cinéma...

    M.

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  2. Et bien dis donc, l'ami Didier, que de mauvaises nouvelles sur ton blog... Effectivement, avec Nathalie Perrey, et après Jean Rollin, c'est tout un pan méconnu de notre histoire cinématographique qui s'en va... sniff...

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  3. Je préférerai annoncer des bonnes nouvelles, crois-moi Hanzo !

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  4. C'est étrange parce que c'est un Médusa que je possède et surtout une interview assez belle qui m'avait beaucoup marqué.

    Mme Perrey expliquait qu'elle, et d'autres techniciens fidèles à Jean Rollin, mettait son talent au service de ce dernier. Elle donnait l'impression d'une conviction, d'une foi à aider ce cinéaste poète pour concrétiser ce qu'il avait à l'esprit.

    Si nous savions que Jean Rollin n'était pas assez reconnu, galérait pour monter ses projets et devait lui-même défendre son oeuvre, on pouvait quand même se réconforter en se disant qu'il bénéficiait du soutien artistique de personnes créatives telle que Natalie Perret...

    Son anecdote sur le tournage de la Rose de fer, quand ils apprirent qu'un ami à eux avait disparu la veille, était très émouvante en elle-même.

    Nathalie Perrey, grâce à ton excellente interview, m'avait permis de mieux appréhender une certaine approche de l'art au cinéma : des gens portés par une vision qui mettent sincèrement en commun leurs efforts dans la réussite d'un projet.
    Ne serait-ce d'ailleurs par un cas concret de l'art par le cinéma ? Je crois bien.

    Ironiquement, et hélas, quand Jean Rollin nous as quittés, j'avais justement en tête l'interview de Nathalie Perrey.

    Et jamais je n'aurais pu deviner qu'elle allait suivre ce cinéaste marginal et si rare dans un temps relativement court...

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