jeudi 24 octobre 2024
Où trouver le MEDUSA FANZINE n°32 ,
Pour vous, impossible de commander un fanzine, même Médusa Fanzine, sans l'avoir reniflé, effleuré de vos doigts velus, feuilletté, regardé, admiré, et quelque part je vous ai compris (yes mon général !). Rassurez-vous, il est possible de le trouver dans quelques échoppes et par la même occasion vous pourrez effectuer des emplettes dans ces lieux !
Alors Médusa Fanzine est disponible à la librairie Croafunding de Lille, au Métaluna Store de Paris, à Hors-Circuits également à Paris, à la librairie Entre-Image de Grenoble et au Vidéo-Club Centre Ville de Québec (Canada). Certains de ces sites font également de la VPC, l'occasion de citer Les Fims de la Gorgone, fidèle et fiable distributeur de culture prohibée, qui ont Médusa Fanzine 32 à leur catalogue !
Prochainement, se joindront à ce cortège La Rochelle et Arras.
Plus d'excuse, et de surcroit, le stock s'approche du sold-out chez oim !
vendredi 18 octobre 2024
EROTIC BAZAR spécial Jessica RIZZO
Erotic Bazar 4, Chroniques de l’Alcôve, spécial Jessica Rizzo
Nous avons passé l’âge de croire au Père Noël ou à l’éternelle jeunesse. Chaque jour qui passe nous rapproche de l’abîme et nos contemporains (les miens en tout cas) s’évertuent à nous chier dessus comme les pigeons garnissent de fiente les statues. Bref, les occasions de se réjouir sont devenues rares et les derniers feux de nos étés brûlent dans nos mémoires avant de s’évanouir à jamais.
Ajoutez à cela les disparitions qui, elles, ne disparaissent pas, mais se multiplient pour nous rappeler combien tout cela est illusoire et éphémère et vous comprendrez nos états d’âme erratiques.
Heureusement, nous avons la chance de pouvoir compter sur David DIDELOT, toujours prêt (et prompt) à nous en remettre une couche pour satisfaire nos pulsions les plus salaces. Après plusieurs œuvres de fiction (voire de frictions parce que dans Clito Vidéo , ça sent quand même le plastique brûlé et y résonne le son des bassins qui craquent comme des cigales survoltées), il revient à ses premières amours : la chronique de film mâtinée d’érudition cinéphile et continue son œuvre en réaction au temps qui passe, aux cons qui lassent et aux woke qui nous emmerdent avec leur moraline et leur goût immodéré pour la censure des sens, l’interdiction des vices et le bâillonnement des plaisirs. Ces tarés nous rêvent poneys, entravés par des mors aux dents, défilant au pas vers les mornes plaines des batailles culturelles perdues. David DIDELOT résiste et nous embarque avec lui. Il s’ébroue comme un chien mouillé et en fout partout, et ça tâche ! Pour notre plus grande joie !
En réaction donc à la pudibonderie imposée, il choisit le parangon de la dépravée porno, la cheffe d’escadrille des avions de chasse du hard, la patronnesse du cul, l’impudique et sans limite Jessica Rizzo, la sainte qui touche, symbole extrême des années 90, la porcana italiana comme il la surnomme (je vous ferais bien un dessin mais je pense que vous avez compris). En archéologue décomplexé du zizi pan-pan à l’écran, D.D dissèque (avant il autopsiait) l’incroyable carrière de la zia pompino passant en revue dans un souci d’exhaustivité la grande majorité de ses productions (des plus pro au plus am’). Tel Howard Carter face au tombeau de Toutankhamon, David ne se doutait pas des trésors inestimables et insoupçonnés que muchaient les prouesses de cette déesse de la fesse. Il nous en fait profiter en affutant sa plume qui, telle la caméra explore les fentes, multiplie les angles pour nous révéler toutes les prouesses de la belle, de ses consœurs et de ses sbires à bite. Et croyez-moi, il faut tout son talent pour éviter la répétition quand il s’agit de décrire la bête à deux bosses, les fifrelots et le ramonage des conduits à lentilles. Sans jamais prendre le genre de haut ou pour ce qu’il n’est pas, sans cynisme, mais avec une passion communicative, il dresse le tableau d’une filmographie inouïe.
L’ouvrage est copieusement illustré et, rangez vos missels, nous sommes loin des canivets, l’auteur ayant choisi de montrer de larges tranches du show Rizzo (désolé je n’ai pas pu m’en empêcher) interdisant de facto le mook aux mineurs (de fion). Tant mieux ! C’eut été frustrant de jouer les faux culs alors qu’il s’agissait de déclarer sa flamme à l’incarnation définitive de la stella porno… Nom d’une pipe !
Il reste quelques exemplaires, ruez-vous dessus !
D.L
lundi 7 octobre 2024
Destination Amityville, David Didelot, Editions Faute de Frappe
Je ne sais pas vous, mais moi j’apprécie les gars (et les filles) avec une colonne vertébrale, quelque chose qui les maintient droit et qui charpente leur existence.
Si vous vous penchez sur l’ami David , vous trouverez dès le début de ses écrits dans le fameux Vidéotopsie, les germes de sa semence contemporaine : la passion du cinéma Bis (italien de préférence), l'inéffable Bruno Mattei, les femmes qui enflamment sa scopophilie, le goût de la littérature (gore mais pas que), un style singulier, reconnaissable entre mille, bien arqué sur ses deux jambes : la droite innervée par une grammaire, un vocabulaire et une orthographe solidement ancrés dans les classiques et la gauche, imaginative, irrévérencieuse, osée, débridée et férocement impertinente.
Parmi les marottes de l’auteur, nous avons tous en mémoire Amityville dont il conta au travers d’un anthologique numéro de Vidéotopsie (l’un de mes favoris, pavé dans la mare au diable) les angoisses fondatrices qui générèrent chez lui son goût immodéré pour cette affaire et ses ramifications littéraires et cinématographiques (mais pas que). Rien d’étonnant alors à ce qu’il croque à nouveau la pomme empoisonnée (d’autant que l’action se déroule à quelques encablures de la grosse… pomme) de l’iconique maison (hantée ? maudite ? suppliciée ? sacrificielle ?) avec un roman.
Son nom ? Destination Amityville. Une destination que David avait cochée inconsciemment depuis des lustres (je rappelle qu’un lustre, c’est cinq ans ou un truc qui illumine) dans la constellation de sa vie. Après plusieurs romans, sa manière de narrer continue de me bluffer : récit à tiroirs (pas toujours commode à réaliser) dont les ramifications conduisent les personnages (et le lecteur ébranlé) à l’inexorable fin, les brisant sur les vagues de leur destin tragique (il y a une sorte de déterminisme de l’horreur chez David, un poids quasi divin (ou diabolique) de la mort qui agit comme un aimant sur ces pantins) ; coups de canifs dans la toile cirée des conventions (avec des courtes digressions incisives qui gagnent en efficacité) ; pulsions des corps et des âmes qui amènent à la surface de la réalité les désirs les plus refoulés (sexuels mais pas que) et les instincts les plus terrifiants ; rythme qui avance crescendo vers l’abîme, vers le précipice final mais aussi de la tendresse (eh oui, ce vieux couple qui s’aime par-delà la maladie et l’issue fatale toute proche par exemple), de l’humour (souvent plus que l’on ne le capte à la première lecture) et un amour considérable (et inconsidéré) pour la langue de Molière, pour les mots, pour les phrases.
Le roman s’avère passionnant au sens premier du terme, il nous happe, nous captive, nous hante. David DIDELOT nous invite dans un univers qu’il respecte et qui l’habite mais sans en être servile, en toute liberté. Le chaumontais d'adoption, à force de noircir les pages de nos nuits blanches, s’est débarrassé des oripeaux de la bienséance et d’une réserve toute légitime lorsque, comme lui, on a le respect des grands noms du genre chevillé au corps.
A mon humble avis, il s’est invité à leur table. Sous nos yeux naît une œuvre, mes amis et je pèse mes mots.
Chapeau l’artiste !
David Didelot Destination Amityville (Editions Faute de Frappe) A commander sur le site de l'éditeur (https://www.editionsfautedefrappe.fr/)
(D.L)
samedi 5 octobre 2024
MEDUSA FANZINE n°32 sold out (pour le moment)
Tout d'abord merci à tous ceux qui ont profité du tarif "précommande" et qui ont oeuvré à la réalisation de cette sortie, vous êtes plus de 120 à avoir répondu à cet appel et c'est évidemment une des clés pour pouvoir continuer le fanzinat aujourd'hui et s'assurer une impression de qualité.
Médusa Fanzine n°32 demeure bien naturellement disponible, il en reste mais le tarif passe à 18 euros port-compris (12 euros + 6euros de frais postaux, d'enveloppes). Fin de notre tarif précommande donc et de notre opération Médusa + DVD qui a connu un succès inespéré ! POur les amateurs de galette, je refourguerai une grosse partie de ma collection à très petits prix lors de ma venue à Namur lors de la bourse de l'ARFF.
Pour commander le Médusa, c'est par là :
dimanche 22 septembre 2024
samedi 7 septembre 2024
SUEURS FROIDES n°37 dispo dans la Petite Boutique de Médusa
Il y a bien longtemps que nous avions pu tenir un Sueurs Froides dans nos mains. Si l'activité n'a jamais cessé sur le oueb, le format fanzine de cette oublication des âges farouches n'était plus usité. Quelle joie dnc pour les fanzinophiles de ma pomme !
Au sommaire : Val Lewton, Marian Dora (sacré souvenir de Saidque-Master Destival pour moi), Patrice Herr Sang (qui vient de clôre la collection Karnage avec son second Baby Trap), Flower & Snake, Uli Lommel, etc.
11 euros le numéro et quelques euros pour les facteurs.
A commander ici
mardi 27 août 2024
MEDUSA FANZINE n°32 Dispo
MEDUSA FANZINE 32
Mais regardez-moi cette couverture par Toutatis ! Fufu, Bud, Jesus (Franco pas l’autre), un croco rieur, Marjoe Gortner et … Popeck en vitrine de la Méduse. Qui l’aurait cru ? Qui l’aurait parié ? La farandole du Bis est de retour dans un numéro 32 qui je le sais intimement vous réjouira.
104 pages en eastmancolor de jus concentré de cinoche … et de téloche ! Au sommaire : la 1ère partie du dossier sur les téléfilms américains des années 70 (de 68 à 82 en réalité, j’ai triché), un retour sur les chants du cygne de Jess Franco dans les productions one shot, un entretien avec Dardano SACCHETTI, scénariste de quelques-uns de nos films de chevet, un focus sur l’étonnant Marjoe GORTNER, un coup de cœur pour un court-métrage transfigurant et le retour de Bismania et de ses chroniques tous azimuts avec griotte sur la Forêt-Noire, un entretien avec Popeck ! Eh oui !
Il a encore fallu un chausse-pied au talentueux Chris LABARRE pour faire rentrer tout cela dans les limites de pagination fixées par les réalités sordides d’aujourd’hui (frais d’impression qui s’envolent, tarifs postaux délirants, coût de la vie pour nous tous pauvres hères de notre ère) et j’ai renvoyé à d’hypothétiques futurs numéros certains dossiers et entretiens d’ores et déjà réalisés. Dans tous les cas, Chris s’est encore surpassé et vos rétines vont être fracturées !
Médusa Fanzine n°32, seul, dans une enveloppe kraft enjolivée de timbres du meilleur goût ou d’une étiquette moche : 18 euros port-compris
Pour régler l’addition, soit Paypal, soit par chèque à l’adresse habituelle (si vous l’avez oubliée, envoyez-moi un mp)
D.L
lundi 19 août 2024
EROTIC BAZAR, JESSICA RIZZO !
EROTIC BAZAR - CHRONIQUES DE L’ALCÔVE n°4
Spécial JESSICA RIZZO
"La Signora piu' amata dagli Italiani !"
- Toute la carrière de la Donna passée au crible : 200 titres au moins, vingt ans de carrière et des charrettes de films... fous !
- Témoignages
- Entretien inédit avec Jessica
- Filmographie...
... et des dizaines de photos très (très) chaudes !
132 pages tout couleur, à ne pas lire en survêtement !
Version Deluxe format A4 / Tirage limité
Publication interdite aux mineurs, mais largement conseillée aux majeur(e)s.
Sortie fin septembre 2024 (envoi sous pli discret !)
Pour le précommander : https://videotopsie.blogspot.com/p/blog-page_25.html
samedi 17 août 2024
32 A L'HORIZON !
Non il ne s'agit pas d'une simple rumeur. Alors que l'activité sur ce blog ressemble à la sexualité d'un octogénaire veuf et ermite, je me devais quand même de vous signaler que le prochain Médusa Fanzine paraitra cet automne. Un an après le 31, on repassera pour les louables intentions de la nouvelle formule mais il est vrai que le temps nous manque, c'est comme ça. Le sommaire je pense vous plaira, sinon tant pis. Pour ne pas tout dévoiler aujourd'hui, il y a encore un entretien fleuve, un dossier inédit dans le fanzinat, le retour de Bismania la culte et quelques filouteries dont on a le secret.
Vous serez là ? Eh, ne me laissez pas tout seul.
Une image pour attendre...
Des infos très vite !
samedi 10 février 2024
Presque 36 Chandelles ! Joyeux anniversaire Médusa Fanzine !
Cela commence à peser dans la balance mais 35 ans, c'est beaucoup pour un fanzine. Mais à chaque fois, je suis ravi de passer une année supplémentaire en me disant que ça continue encore et encore, même si ce n'est plus le début d'accord, d'accord.
Vive Médusa Fanzine ! Vive le Fanzinat ! et Rendez-vus pour le 32 !
samedi 3 février 2024
Convention le 23 mars à Liège
Sève ze dette ! comme on dit par chez mij. Nous serons le 23 mars à Liège pour le Magic Geek Day (rejeton du regretté Retro WIzard Day), venez tertous car la petite boutique de Médusa présentera des Médusa Fanzine (31 et quelques anciens), des Toutes Les Couleurs du Bis, des livres de chez Faute de Frappe (dont la nouvelle collection Horreur), des Karnage, des fanzines, des VHS et je compte déstocker une grande partie de ma collection de DVD et de Bluray à prix irrésistibles !
Ce sera aussi l'occasion de se serrer la louche, de discuter du bon vieux temps du rock'n'roll et des vidéoclubs, de faire des selfies, d'échanger des tuyaux et de papoter entre gens bons et gens bêtes !
Notre camarade et fanzinophile Laurent sera aussi de la partie !
Alors rendez-vous le 23 mars ! Comptez sur moi pour vous le rappeler d'ici là !
vendredi 22 décembre 2023
L'INSATIABLE n°6 en approche
Un numéro entièrement consacré à Omiros Efstratiadis qui consiste en la reprise d'un article initialement écrit pour Médusa Fanzine il y a presque 5 ans, mais évidemment révisé et augmenté avec une iconographie différente, en grande part inédite et rare, issue de la collection instable.
Également à l'affiche, un hommage à Erricos Andreou qui nous a quitté en ce début d'année, qui fut écrit il y a deux ans de cela pour Prime Cut n°2 qui semble ne pas vouloir sortir.
Pour pré-commander, c'est important pour financer l'impression, le tarif est de 15€ (5€ de frais de port inclus) ou de 10€ euros si vous souhaitez une remise en main propre. Un rabais de 30% pour un titrage de tête numéroté et signé.
Le versement est à faire sur le compte Paypal de jacques.spohr@yahoo.fr (pensez à cliquer sur "verser de l'argent à un ami" pour éviter de payer des commissions au Grand Capital qui n'en a vraiment pas besoin).
Pour l'occasion offre spéciale tout le temps des pré-commandes, c'est noël :
L'Insatiable n°6 + KonVolut à 28€ (frais de port inclus) ou 22€ dans le cas d'une remise en main propre.
Dans tous les cas, pensez à me préciser votre adresse postale et votre email !!
Arrivage estimé : fin janvier / début février.
Faites circuler pour que vos amis en profitent !
lundi 11 décembre 2023
TOUTES LES COULEURS DU BIS n°14, spécial Cinéma Muet
Stéphane ERBISTI, fanéditeur : "A l'heure où la technologie numérique a totalement remplacé les effets spéciaux "à l'ancienne", permettant aux réalisateurs de dépasser les limites du divertissement relevant du jamais vu à l'écran, notamment dans le cinéma fantastique, pourquoi proposer un numéro entièrement dédié au cinéma fantastique muet ? Tout simplement parce que le cinéma fantastique muet est la base, la fondation qui a permis l'émergence de ces nouvelles technologies qui apparaîtront des décennies plus tard. Et puis, quand on se dit fan de cinéma fantastique, il faut bien démarrer par le début, non ? Découvrir les œuvres qui ont façonné ce type de cinéma, connaître ces réalisateurs qui, avec les moyens du bord, ont réussi à proposer au public de l'époque des expériences nouvelles relevant là encore du jamais vu, et prendre part à l'évolution même de la technique cinématographique et du cinéma fantastique en particulier, n'est-ce pas là un voyage fascinant et passionnant ? Je répondrais à cette question par l'affirmative évidemment et je vous convie donc, au fil des pages, à vous plonger dans un univers étrange et insolite, foisonnant d'idées, qui vous fera participer à la création du cinéma de science-fiction, du cinéma fantastique, du cinéma féerique et du cinéma d'épouvante. Ça donne envie, non ?"
110 pages, couverture signé Chris, 9 euros + 6 euros de (trans)port jusque votre boite aux lettres.
Disponible sur la petite boutique de Médusa.
mardi 24 octobre 2023
SANCTIONS 2, IN MEMORIAM BARBARAE (collection KARNAGE n°13, TALION, 2023)
Sanctions ! #2 In memoriam Barbarae
L’art de la suite n’est pas aisé, au cinéma comme en littérature. C’est une épreuve pour ceux qui s’y frottent et s’y piquent, un quitte ou double. Il faut enrichir un univers qui ne vous appartient plus totalement, où le lecteur a projeté ses propres envies et dont les desirata s’affranchissent de la volonté du créateur. Il faut faire mieux ou au moins aussi bien, transformer l’essai pour reprendre une expression de l’ovalie. A ce titre, il faut du cran pour s’y confronter et de cran, TALION n’en manque point. Sanctions, le premier volume de la collection Karnage avait eu l’effet retentissant d’un coup de pied d’une virulence féroce dans les glaouis de ses lecteurs qui restèrent, pour beaucoup, stupéfaits de ce qu’ils venaient de découvrir : un mélange de sexe et de sang, du gore sauce cyprine, de la baise façon massacre. Oui mais voilà, les protagonistes de l’affaire avaient cané à la toute fin et les voir ressuscités à l’aune d’une séquelle semblait peu probable, voire grotesque. En tout cas, c’eut été une autre histoire, un autre univers et ça, TALION ne l’imaginait pas. Un autre angle s’avérait nécessaire. Les commentateurs télé, les ultracrépidariens nourris à la redevance, les toutologues incollables sur tous les sujets, le répètent à l’envi : une idéologie ne meurt pas et l’idéologie du couple infernal du premier roman s’est muée en culte pour des sectateurs féroces, sanguinaires et libidineux. Ces derniers, pour la plupart membres du corps enseignant (d’ailleurs ils sortent des corps en saignant !) vénèrent et rendent hommage à leurs dieux de la débauche en infligeant des châtiments corporels et sexuels aux collégiens dépravés qui polluent leurs cours : teubé des cités, salope des quartiers et une paire de jumelles dont le comportement s’avère plus que déplorable. Ces sanctions, mises en scène par le « Censeur » et filmées par un spécialiste échappé du premier volume, terminent sur le dark web où elles assouvissent les fantasmes des plus dégénérés des pervers qui scrollent sur la toile. Elles remplissent une double fonction en répondant fermement à l’irénisme ambiant, le fameux « pas de vague, la mer est calme » de l’Education Nationale et en leur permettant de lâcher les chevaux de leurs paraphilies déviantes (scatologie, passion des pets, nécrophilie, j’en passe et des pires…). Parallèlement, une inspectrice de choc et de charme, Juliette, mène l’enquête bientôt rejointe par des comparses surprenants (je n’en révèle pas trop dans l’intérêt des futurs lecteurs). Inconsciemment, TALION réalise la synthèse parfaite et au féminin avec ce personnage haut-en-couleurs et bandant, entre le commissaire San Antonio (charmeuse et charmante, portée sur le zizi-pan pan, courageuse et instinctive) et son âme damnée Bérurier (grossière, rembarrant celles et ceux qui la font chier, conjuguant gauloiserie et sagacité d’esprit). Frédéric DARD peut être fier de sa descendance (même involontaire !).
Dans cette séquelle, TALION pousse les curseurs à fond, dépassant les limites du premier opus allègrement (et incroyablement !), jouant la carte de la surenchère et de l’excessivité (finalement les deux mamelles du Gore si l’on y réfléchit bien), déboussolant le lecteur qui ne s’est plus s’il doit en rire ou en frissonner (sans doute les deux). Cela se lit tout seul, cela s’avale tant le style, toujours ciselé et fluide, nous invite à enchaîner les pages pour connaitre la suite de cette plongée au cœur de la noirceur humaine et de la dépravation.
En outre, TALION dépeint à merveille cette France périphérique où survivent les petits fonctionnaires (flics et profs), hérauts d’une république qui les a abandonnés à leur sort, contrits d’être vivants et de ramener leur fraise, poissons arrachés à la flotte qui suffoquent avant l’expiration finale. En quelques saillies (au cours de saillies plus corsées), il dresse la sociologie de ces zones où la banalité de l’ordinaire confère à l’ennui le plus pesant, où la décadence s’expérimente pour de vrai. Ces ponts avec notre réel rendent le récit encore plus prégnant car, empreint d’un vérisme et d’un réalisme social, il donne corps à ces monstres surgis du quotidien, les anime face à ceux qui ont capitulé, rendu les armes et apostasié leur foi et ravalé leurs valeurs. Ces interludes sociétaux dynamisent un carnaval infernal et une farandole effrénée où le sexe surgit de la cave au placard, où les mecs sont des bites et les femmes des trous à combler, symbolisant le vide et l’ennui qu’il faut combattre à tout prix (on en revient toujours au même point), où la merde et le sang s’unissent dans un ultime râle, où la douleur se corrèle à la jouissance.
Sanctions 2 est un festival de fesses et de fèces, le puits du foutre de la collection Karnage, un apex d’insanités, un summum d’humour (très) noir muché dans les habits de l’horreur la plus sale, le faîte des outrages et des supplices, un ouvrage à la fois rabelaisien et dardien (Bérurier !), truculent et picaresque, gore et trash qui convoque John WATERS, Stuart GORDON (celui de ReAnimator), Brian YUZNA (celui de Society) et PASOLINI. Un sacré carré d’as !
Play it again, David !
D.L
lundi 28 août 2023
MEDUSA FANZINE n°31 disponible !
AVIS A LA POPULATION !
Tout vient à point à qui sait lambiner en enfilant les perles, l’adage n’a jamais été aussi vrai puisqu’enfin Médusa Fanzine revient après une longue hibernation… Je l’annonçais précédemment mais cette période digestive (il a fallu souffler après le monumental gargantuesque combo 29-30) m’a conduit à m’orienter vers une nouvelle formule plus courte (74 pages cette fois ci) me permettant une parution plus récurrente !
Au sommaire de ce numéro 31
Un entretien sans langue de bois avec Luc MERENDA
Un dossier sur Richard BALDUCCI, l’homme qui voulait nous faire rire
Un reportage sur l’exposition ABC Cinéma à Bruxelles et un autre sur l’extrême Festival de Toulouse
Mais aussi des rubriques habituelles comme Belles Foufounes et Jus de Roupettes (spéciale Socaï, ça va piquer les yeux et remuer les valseuses), les carnets roses de l’Oncle Vernon (qui a profité des confinements pour parfaire son éducation sexuelle), le Bis Bazar, Bookshop, des chros en vrac et bien plus encore !
Dans quel autre fanzine que Médusa Fanzine, croiserez-vous James H. LEWIS, du polar urbain, les Forbans, Sim et Paul PREBOIST, des affiches croquignolesques, Mike De Leon, la collection Karnage, un sous-marin, un sous-VAN DAMME, une Bernadette sous-Biroute, Robert REDFORD, des merguez frites et bien plus encore ?
Cet objet peut être vôtre pour 15 euros port-compris par paypal : evildeadrat@gmail.com (pensez à indiquer vos nom et adresse) ou par chèque (dans ce cas, envoyez moi un mail à la même adresse)
MEDUSA FANZINE n°31, 74 pages, tout couleur.
Pour Paypal, le plus simple est de suivre ce lien :
samedi 17 juin 2023
Longue vie à la nouvelle chair ! Médusa Fanzine n°31 !
Elle a bien trainé cette annonce, elle a emprunté les chemins les plus sinueux de mon esprit sirupeux, elle a navigué dans les mers tempétueuses et s’est perdue dans la brume noirâtre de mes états d’âme mais la voilà, Médusa Fanzine revient ! Oui, pour du vrai cette fois et cette année (après l’été 2023 !). Je ne vais pas me confondre en plates excuses que je ne pense pas ou encore échafauder des mobiles abracadabrantesques. La vie en a décidé ainsi et puis c’est tout. Ça me regarde et ça ne regarde que moi. En revanche, j’ai longuement réfléchi comme le Glaude entre deux pets sous la voûte étoilée et j’ai estimé qu’aujourd’hui Médusa Fanzine ne pouvait plus s’avérer un pavé d’un kilogramme molesté par des postiers peu scrupuleux et me coutant un bras, voire les deux, voire la peau du cul en sus, et exigeant une énergie et un travail monstre que je n’ai ni le tonus ni la capacité d’effectuer. Aujourd’hui, je suis un vieux monsieur, que voulez-vous ! Sans compter les frais d’envoi, toujours plus exponentiellement onéreux et déraisonnables. Par conséquent, je me rabats sur une formule que j’avais déjà tentée jadis, à savoir des numéros plus concis, permettant une fréquence régulière. D’autant que j’ai la matière focale pour en alimenter davantage qu’une paire ! J’ai tellement de dossiers sous la pédale que, même après ma mort, je continuerai de publier des zines ! Je ne vous révèlerai pas aujourd’hui le sommaire de ce numéro 31 (la chronologie demeure conservée évidemment !), nouvelle formule, mais elle vaudra son pesant de cacahuètes, je vous le garantis. Médusa Fanzine reste Médusa Fanzine dans la forme et dans le fion, dans la morgue et dans le ton. Nous ne serons jamais des cinéphiles égarés qui goutent au bis comme les bourgeois s’encanaillent en bectant à la cantoche d’un pmu. Au contraire, avec l’âge, nous sommes plus irascibles, plus féroces, plus déterminés à se foutre des modes comme de notre première liquette, à se torcher avec la bienséance et à jouer à tu me tiens, je te tiens par la barbichette avec les lecteurs… Vive le fanzinat, vive le Bis et à bientôt les copains (lancement des précommandes à la rentrée scolaire) ! D.L
samedi 29 avril 2023
BUPHTALMIE n°2 Disponible !
Buphtalmie numéro 2 disponible dans la petite boutique de médusa. 10 films chroniqués et illustrés, dix œuvres qui ont en commun d'avoir été présentées aux hallucinations collectives. Des exemples : les guerriers de la nuit, frankenhooker. Pique nique à hanging rock.
25 euros port compris pour ce ciné zine mâtiné d'art zine !
dimanche 23 avril 2023
Le recueil Nos plus beaux effets gore disponible sur la Petite Boutique de Médusa
Le recueil de nouvelles totalement inédites, NOS PLUS BEAUX EFFETS GORE … Autant d'hommages très personnels à l'antique Collection Gore, signés par des vieux de la vieille (un compliment dans ma bouche) et des p'tit(e)s jeunot(e)s : ils sont venus ils sont presque tous là, de Jean-Pierre Andrevon à Zaroff, en passant par Brice Tarvel, Patrice Lamare, Axelman, Fetidus, Gilles Bergal, François Darnaudet, Richard D. Nolane, Brain Splash, Christophe Siébert, David Didelot, Chris Anthem, David Coulon, Jérémy Bouquin, Violaine de Charnage, Schweinhund, Sarah Buschmann, Philippe Ward, Didier Lefèvre, Stanislas Petrosky, Frédéric Livyns et… Shaun Hutson !
Préface de Jérémie Grima.
dimanche 26 mars 2023
GORE DISSECTION D'UNE COLLECTION
GORE - DISSECTION D'UNE COLLECTION, nouvelle édition augmentée !
Back to the eighties, back to the Fleuve Noir : retour sur la Collection Gore et sur ses héritiers… en 458 pages.
Nouveau format (18x25)
Nouvelle couverture (avec vernis 3D et rabats)
Nouvelle maquette
60 pages supplémentaires
Entretiens inédits (Shaun Hutson inside)…
et plus encore !
Sortie : le 20 avril 2023 (ça sent bon…)
Précommandes sur le site des Editions Faute de frappe :
https://www.editionsfautedefrappe.fr/
Deux formules possibles : pack simple ou pack extrême (pour les durs et les affamés !)
Dans le pack extrême : le recueil de nouvelles totalement inédites, NOS PLUS BEAUX EFFETS GORE … Autant d'hommages très personnels à l'antique Collection Gore, signés par des vieux de la vieille (un compliment dans ma bouche) et des p'tit(e)s jeunot(e)s : ils sont venus ils sont presque tous là, de Jean-Pierre Andrevon à Zaroff, en passant par BriceTarvel, Patrice Lamare, Axelman, Fetidus, Gilles Bergal, François Darnaudet, Richard D. Nolane, Brain Splash, Christophe Siébert, David Didelot, Chris Anthem, David Coulon, Jérémy Bouquin, Violaine de Charnage, Schweinhund, Sarah Buschmann, Philippe Ward, Didier Lefèvre, Stanislas Petrosky, Frédéric Livyns et… Shaun Hutson !
Préface de Jérémie Grima.
NOS PLUS BEAUX EFFETS GORE disponible en solo également.
L'été sera chaud oui… Mais le printemps sera rouge.
A très vite… en dédicace ou ailleurs !
samedi 11 mars 2023
EROTIC BAZAR n°2, Chroniques de l'Alcove
Erotic Bazar n°2
Chroniques de l’Alcove
Il arrive un âge dans la vie où nous basculons irrémédiablement dans une forme de résistance à l’acidité du monde contemporain qui ronge nos plus belles années et nos plus beaux souvenirs. Rien n’altère le changement mais comme le dit l’adage, le mieux est l’ennemi du Bien et David et moi partageons quelques sentiments circonspects (pour manier l’euphémisme) sur la tournure que prennent les arts en général et le cinéma en particulier. J’étais sans doute trop naïf pour le voir auparavant mais je n’ai jamais connu pareille oppression dans la liberté de ton dans le septième art. Le nouveau conformisme, au-delà d’être profondément répressif (gare à ceux qui sortent du rang !), s’habille des oripeaux d’une morale et d’une propagande à côté desquelles le monde d’Orwell, dépeint dans 1984, fait figure de nouvel Eden.
La résistance de David Didelot à ce cataclysme culturel est épidermique, viscérale, charnelle. Plus la tendance est rigoriste, plus il plonge dans les délices odorantes de la fange pornographique. Plus le cinéma (et la presse qui le commente) s’harnache dans la camisole du politiquement correct, des quotas et des grilles genrées, plus il revendique une paillardise gauloise qui fleure bon le stupre et le vice. Et ma foi, sa prose à travers Erotic Bazar 2 s’avère une bouffée d’oxygène dans l’air vicié qu’on nous oblige à respirer ! David a choisi son camp et il le montre !
Au-delà de cet angle purement culturel et ce choix éditorial résolument punk, Erotic Bazar conserve les qualités qui faisaient le corps et l’esprit de Vidéotopsie : rigueur des informations, exhaustivité, qualité de la plume (mon ami Pierrot), humour saillant, chroniques animées et amour sincère du cinoche populaire. Si Vidéotopsie était une ode au Bis, Erotic Bazar est un hymne, un chant des partisans de ceux qui goutent encore sans plaisir coupable (quelle putain d’expression à la con !) au cinéma d’antan !
Je ne peux que vous conseiller de courir acquérir le bel objet (car la mise en page est au diapason des sujets évoqués).
Certains esprits chagrin (et j’en connais) diront que je flagorne car j’ai moi-même participé à l’ouvrage, sachez que j’aurais écrit la même chose à la virgule près (hormis cette phrase forcément), si tel n’avait pas été le cas.
Achat obligatoire et lecture indispensable, et l’expression n’est point galvaudée.
samedi 11 février 2023
LA PETITE BOUTIQUE... ETAT DES STOCKS
Toujours en stock
Toutes les couleurs du Bis n°13
Toutes les couleurs du Bis n°9
Médusa Fanzine n°10
Médusa Fanzine n°14
Médusa Fanzine n°20
Médusa Fanzine n°21
Médusa Fanzine n°22
Médusa Fanzine n°23
Terreurvision n°8
Terreurvision n°7
CheriBibi
Collection Karnage :
Milano Sanguina
Cours Christine Cours
Chris Anthem
Abymes
Cavaliers de L'orage
DVD
Documentaire sur le fanzinat
Une seule adresse : https://lapetiteboutiquedemedusa.blogspot.com/
ou contactez moi par mail pour une commande groupée
lundi 2 janvier 2023
TOUTES LES COULEURS DU BIS n°13 dispo sur laPetite boutique de Médusa sold out
Treizième numéro pour Toutes les Couleurs du Bis de Stéphane ERBISTI, qui se penche cette fois-ci sur le cinéma d'exploitation US ! Le cinéma sans tabou, sans carcan, qui, pour lutter contre les règles imposées par le code Hays, a du s'émanciper des grands studios afin de proposer au public ce qui était interdit à ces derniers : usage de drogue, prostitution, sexe, maladies vénériennes, violence, meurtres, adultère, union inter-raciale, propos obscènes, nudisme, atteintes à la religion et autres...
Avec un texte principal revenant sur les origines et le développement du cinéma d'exploitation US puis la chroniques de 80 classiques du genre, le tout en couleur et avec une riche iconographie, TLCDB N°13 se fera le compagnon de lecture idéal pour qui veut découvrir ce cinéma décomplexé !
Format A5 - couleur - 110 pages - 9 euros (+ les fdp)
Et Bonne année à tous avec je l'espère la sortie tant attendue du Médusa Fanzine n°31 !
mardi 15 novembre 2022
CANNIBALE FANZINE DISPONIBLE dans la Petite Boutique de Médusa ! SOLD OUT
Enorme dossier consacré à l'inénarrable Christophe Bier avec un entretien fleuve conjugué à une filmographie commentée et richement illustré par de nombreuses photos inédites (notamment ses apparitions dans les Mocky !). Au sommaire également Richard Allan et ses souvenirs de queutard du cinoche de boules, Giger, Jean-Manuel Costa et d'autres gourmandises.
Un des meilleurs fanzines hexagonaux venu du Havre, indispensable !
Son prix 8 euros et 6 euros de port à la louche, soit 14 euros.
samedi 5 novembre 2022
GORE - DISSECTION D'UNE COLLECTION, enfin la nouvelle édition !
Back to the eighties, back to the Fleuve Noir :
retour sur la Collection Gore et sur ses héritiers... en 480 pages
Nouveau format (18x25)
Nouvelle couverture (avec vernis 3D et rabats)
Nouvelle maquette
80 pages supplémentaires
Entretiens inédits (Shaun Hutson inside)…
et plus encore !
Au milieu des années 80, les Editions Fleuve Noir lançaient la célèbre Collection Gore, prolongement sanglant de la fameuse Collection Angoisse. Pendant cinq ans, d'avril 1985 à juillet 1990, des dizaines de petits romans vinrent alors se ranger sur les étals de nos supermarchés et sur les comptoirs de nos kiosques à journaux.
Un logo génialement dessiné, des couvertures uniques, pour 118 petits romans de gare pleins de chair mise à vif et d'inimaginables souffrances.
118 petits récits, signés par de grands et plus modestes auteurs de la littérature populaire française ou anglo-saxonne.
118 petites histoires totalement barrées, brisant joyeusement toutes les bienséances.
118 titres qui sont aujourd'hui l'objet d'un véritable culte auprès de ceux qui, dans les années 80, étaient encore adolescents et hantaient les vidéoclubs fleurissant un peu partout, à la recherche du dernier film gore disponible...
Témoignage incontournable d'une décennie aujourd'hui bénie, projet encore controversé de nos jours, la Collection Gore reste une expérience éditoriale unique en son genre.
Une collection qui méritait bien que l'on s'y arrête encore... en creusant dans sa chair !
Pour tous renseignements et pour précommander : www.editionsfautedefrappe.fr
lundi 17 octobre 2022
FANZINAT, Passion et histoires des fanzines en France, le documentaire en DVD dispo dans la petite boutique de Médusa épuisé
FANZINAT – Passion et histoires des fanzines en France.
Un film réalisé par Laure Bessi, Guillaume Gwardeath et Jean-Philippe Putaud-Michalski.
Les fanzines sont des publications artisanales animées contre vents et marées par des fanatiques de cultures de niches voire underground. Assurément, ils constituent une forme bien singulière – pourtant méconnue – de la presse et de l’édition. Le film raconte l’histoire du fanzinat en France en allant à la rencontre de celles et ceux qui l’ont faite et qui la font encore. Science-fiction, bande dessinée, mouvements musicaux punk ou rap, graphisme, sport, tatouage, enjeux de société… La variété des causes et des thématiques embrassées par les activistes du fanzinat paraît sans limite. Une leçon de passion.
Quel plaisir de vous proposer sur la petite boutique de Médusa, ce chouette documentaire dans lequel apparait un fanzine que vous connaissez bien !
15 euros port-compris
mardi 11 octobre 2022
REASSORT DE MEDUSA FANZINE JUSTE AVANT HALLOWEEN !
Retirage des anciens numéros de
MEDUSA FANZINE
La petite Boutique de Médusa a procédé à un retirage limité de plusieurs numéros pour permettre aux lecteurs de compléter leur collection.
Par ailleurs, le Médusa Fanzine n°14 a été réédité pour la première fois au format dos carré / collé.
MEDUSA FANZINE n°14 (couverture couleur, NB, 78 pages). Entretiens Jacques HERLIN, Jorg BUTTGEREIT, Rubriques habituelles, Dossier Christopher LEE et les Fu Manchu… IL EN RESTE 4 EN STOCK !
MEDUSA FANZINE n°20(couverture couleur, NB, 140 pages) Entretiens James BERNARD, Ron PERLMAN, Fabrice LAMBOT, Dario ARGENTO, film de guerre soviétique,
rubriques habituelles…
MEDUSA FANZINE n°21(couverture couleur, NB, 104 pages). Rubriques habituelles, Walerian Boroczwick, Hammer (dont une chro écrite par JPP !), etc
MEDUSA FANZINE n°22(couverture couleur, NB, 112 pages) Entretien Nico FIDENCO, Barbara MAGNOLFI, dossier Joël SERIA, les rubriques habituelles, du péplum
MEDUSA FANZINE n°23(couverture couleur, NB, 222 pages) DVD : INTERVIEW ARTUS FILMS
DOSSIER TEENSPLOITATION, BISMANIA (immense rubrique), DOSSIER TIM SULLIVAN + ENTRETIEN, SETTE NOTE IN NERO, RENCONTRE AVEC FRANCO MICALIZZI, rubriques
habituelles…
MEDUSA FANZINE n°24(couverture couleur, NB, 150 pages) BOOKSHOP: Interview Frédéric MARS, Tobe HOOPER et Cannon Films : Pacte avec le diable, ENTRETIEN avec Bobby RHODES, ENTRETIEN avec Giovanni Lombardo RADICE, rubriques habituelles, Meiko Kaji, Nouveaux Talents en France, première partie : Entretiens avec François GAILLARD et David SCHERER, ROUGH AMERICA, LA FESSE CACHEE DU CINEMA AMERICAIN , ROGER WATKINS Last house on dead end street / Midnight heat / Corruption, RADLEY METZGER Carmen baby / Camille 2000 / The opening of Misty Beethoven, Frank HENNENLOTTER, La tétralogie TREMOS…
MEDUSA FANZINE n°26 (couverture couleur, couleurs) Les rubriques habituelles : Bismania, Nostalgia, Alméria, Belles foufounes et jus de roupettes, Kino-Report, Sirtabis, Rough America, Bookshop, Bourre pifs et Taloches., Fantastique Espagnol.., dossier énorme sur la musique du giallo avec toutes les BO passées au crible, agrémenté d'un entretien avec Claudio Simonetti, Des entretiens avec Ruggero Deodato (et un retour sur Cannibal Holocaust), Gérard Kikoine, Radlet Metzger, Jack Taylor, David Didelot (pour son livre référence sur le Gore), Aurélia Mengin, Cindy Hinds, la petite fille de Chromosome 3, Genoveva Rossi, la nouvelle Scream Queen, portfolio flamboyant consacré à Herbert FUX avec bio-filmographien, dossier Jess Franco & Harry Alan Towers, etc.
MEDUSA FANZINE n°27(couverture couleur, couleurs) : Seconde partie du dossier B.O du Giallo, Rencontre avec Joe ALVES, réalisateur de JAWS III, Retour sur la saga Hellraiser et entretien avec la tête d’épines Doug BRADLEY, Entretien avec le créateur de The Crow, James O’BARR, Dossier KOLOSSAL : le Dico du KRIMI, Entretien avec Daniel EKEROTH, Swedish Exploitation Cinema , Norway to Hell : Le cinéma d’exploitation norvégien ,Dossier Don DOHLER, petits « Z » entre amis ,Entretien avec George STOVER, l’âme damnée de Don DOHLER , Entretien avec Tiffany SHEPIS, ORIENT-EXTREME: Entretien avec Yoshiro NISHIMURA, Category III, kesako?, Portrait: Shinya TSUKAMOTO, BOURRE-PIFS et TALOCHES: Don “The Dragon” WILSON, DOSSIER PETE WALKER, + Entretien avec David McGILLIVRAY , DOSSIER LES SHERLOCK HOLMES de Basil RATHBONE, KINO-REPORT, L’EXPLOITATION ALLEMANDE
MEDUSA FANZINE n°28(couverture couleur, couleurs, 250 pages) BOOKSHOP, entretiens croisés avec Dave JAY, William S. WILSON & Torsten DEWI à propos de leur livre sur la Full Moon, entretiens avec Frank STROBEL & Carl DAVIS, DOSSIER SLASHERS : Meurtres des années 80 mais meurtres jusqu’au bout des seins. Dossier Monstre (56 pages !) COULROPHOBIE : Qui a peur du grand méchant clown entretien avec Massimiliano CERCHI pour Insane. Dossier AMICUS, Entretien avec John HOUGH et Paul HOUGH, BISMANIA, rubrique séminale de Médusa Fanzine, Entretien avec Stephen SAYADIAN, Dossier Révolution Nippone, KINO REPORT, le Bis d’outre-Rhin : Dudu, la choupette teutonne, la pentalogie de Super Bug chroniquée ! Dossier Romania, le Bis roumain première partie, les films en costumes, péplum, capes et d’épées et westerns ! SirtaBis : Gisela DALI, la Bardot Grecque, Dr. NoZ, sacrées perles dans les bacs à soldes, Nouveaux Talents : Entretiens avec Natalie PLASKURA, une cinéaste allemande à l’univers singulier et pictural et Laurent TISSIER, toujours fasciné par l’ultra gore, etc.
MEDUSA FANZINE n°29 : (couverture couleur, couleurs,192 pages) SOLD OUT Entretiens Eugenio ERCOLANI, Pete TOMBS, Richard ALLAN, Francis MISCHKIND, Burd TRANBAREE, Dossier Claude BERNARD-AUBERT, Dossier L’odyssée érotique d’Omiros EFSRATIADIS, Dossier Les Films STEAK TARTARE, Dossier : L’âge d’or du cinéma populaire roumain, deuxième partie, filmul criminal al anilor 70 : Bucarest Violenta. Dossier Lindsay SHONTEFF, Hammer Forever : L’épée écarlate + Entretien avec Bertrand GRIMAULT pour l’expo Hammer de Bordeaux, Alméria : Les 7 Westerns de Joseph WARREN, etc.
MEDUSA FANZINE n°30 (couverture couleur, couleurs, 234 pages) Dossier BlumHouse Productions: entretien avec Lucas HESLING et Filmographie commentée de la maison Blum, Ni Dieux, ni Maitres, Film médiéval et Entretien avec Éric CHERRIERE, romancier cinéaste, BISMANIA, la farandole du Bis avec en prime les sous Indy à l’italienne et les superhéros et superzéros européens !, Entretien avec Luigi MONTEFIORI, noi lo chiamiamo George EASTMAN, Dossier : Ajita WILSON, Dossier BRUCEPLOITATION, Entretien avec Tak SAKAGUCHI, Dossier Wu-Xia et Wong Fei-Hung, Dossier : L’ami Bidasse : Les Bidasseries françaises, humour troupier et gags à gogo !, Sirtabis : Entretien avec Dimitris PANAYIOTATOS, Beaux rectums et Jus de roupettes : La niche Gay, Belles Foufounes et Jus de Roupettes, il n’y a pas que la crème qui est fouettée !
Numéros 14 : 13 euros port-compris l’un
Numéros 20,21,22 : 20 euros port-compris l’un
Numéros 23, 24,26,27,28, 29, 30 : 25 euros port compris l’un
Pour toutes commandes groupées me contacter et adresse paypal : evildeadrat@gmail.com
Par chèque à l’ordre de Didier LEFEVRE, 3 rue de l’Helpe, 62223 Saint Laurent Blangy
Pour l'achat de plusieurs numéros me contacter pour comprimer le port !
samedi 17 septembre 2022
TERREUR TERMINUS de Chris Anthem disponible sur la petite boutique de Médusa
Et de trois pour la collection Chris Anthem, troisième opus que nous accueillons chaleureusement sur nos étals ! A son propos, David Didelot, notre vidéotopsieur et bibliotopsieur préféré écrivait ceci : " On cause là Chris Anthem, série inscrite au catalogue Faute de frappe depuis janvier dernier. En matière d'horreur pure, nous avions les Suisses énervés de Gore des Alpes, et les Français bien frappés de Karnage ou de l'inventaire Rivière Blanche (au tiroir "Noire") : des joyeux bâtards de l'antique Collection Gore et des plus "récentes" Editions Trash, qui reprirent le flambeau sans avoir à rougir de leurs glorieux aînés. Chacun avec leurs tics bien sûr, chacun avec leur ton et leur charte. L'horreur est "diversitaire" comme diraient les progressistes, et c'est tant mieux pour cette fois.
Que raconte "Terreur Terminus" ? Comme l'indique son titre, nous cheminons là en horreur ferroviaire et voyageons en rame sanglante. Passé un prologue tout énigmatique, l'histoire débute en 2022 : c'est la grève à la SNCF (pléonasme ?) et la grande gare de Lille est en ébullition. Premier week-end des vacances de Pâques, et grève surprise que pètent les cheminots : on connaît. Ca s'énerve chez les voyageurs, dont Franck et Romain (père et fils), Wilfried (auteur pressé d'aller dédicacer ses œuvres) et Cécile (nénette fraîchement larguée par son mec)… Tout ce petit monde devra se débrouiller pour arriver à destination, et c'est bien là que les choses partent en vrille : direction quai n°13 pour un train de secours, le TGV 666 - aux antipodes d'une voie 9 3/4 et d'un Poudlard Express… De mauvais augure tout de même, mais l'âge techno-moderne méprise les avertissements du fatum. Mal lui en prend car le TGV 666 chemine on ne sait trop où on ne sait trop comment, théâtre de toutes les horreurs qui plus est : contrôleuse assassine, signes kabbalistiques dans le décor, égorgement sanglant, sacrifices rituels, limaces voraces ou compartiment maléficié. Et l'on ne parlera pas dudit terminus, manière de paysage pseudo gothique - aux contours cauchemardesques - et de hideur plus frontale dans l'évocation de ce "Musée Rouge", absolument terrifiant…
Oui, on affleure parfois les rives d'un Clive Barker dans "Terreur Terminus" (épouvante blasphématoire et sadisme des chairs ouvertes), avec en sus cet art consommé du portrait : salement ironique quand il s'agit de croquer des personnages, et souvent pessimiste quand il faut narrer des tranches de vie. Car au-delà de l'horreur, l'écriture de Marc cultive l'interaction des êtres - banals et singuliers tout à la fois. Le huis clos du wagon autorise alors toutes les combinaisons - comme dans un film catastrophe estampillé 70's ou un épisode augmenté de "La Quatrième dimension". Voire un "Cube" version train, qu'il faut explorer pour en découvrir les secrets et tenter d'en sortir… en vain.
Toujours est-il qu'on attend la suite avec impatience, annoncée comme "Terreur Terminus 2 : Subway"... et que la SNCF devrait tout de même faire gaffe à sa communication en temps de grève !"
En attendant ce tome 2, ruez-vous sur ce volume 1
et le train se prend sur le quai de la petite boutique de Médusa !
lundi 1 août 2022
TOUTES LES COULEURS DU BIS n°13, la couv'
Le gourou de la secte des couleurs du Bis, Stéphane ERBISTI, a partagé la couverture de son futur bébé, le numéro 13 consacré à 80 classiques du cinéma d'exploitation américain ! ça va gicler dans les calbutes je vous le dis !
Le volume est prévu pour la fin de l'année, tandis que la couverture est signée de mon héros : Chris Labarre !
dimanche 31 juillet 2022
TERREURVISION 8 dispo sur la petite boutique de Médusa !
Voilà le Terreur digest sur la petite boutique de Médusa, 56 pages remplies jusqu'aux machoires, en couleurs, pour faire le bilan des années 2020 et 2021 du cinoche qui fout les pétoches !
On ne change pas une formule qui gagne et notre ami Nicolas Tholozan poursuit dans son sillon qui permet de dresser un bilan comparatif des sorties récentes.
6 euros + 4 de port ! = 10 euros, les comptes sont ronds et tout le monde est content
samedi 30 juillet 2022
EROTIC BAZAR, CHRONIQUES DE l'ALCOVE
L’insatiable Monsieur DIDELOT
Depuis qu’il a sonné le glas de Vidéotopsie, annonçant des trémolos dans la voix et des souvenirs plein la caboche la fin de son fanzine mythique (le mot n’est point galvaudé), nous laissant comme des guitares sans cordes incapables de vibrer, David Didelot n’a jamais été autant prolifique. Paradoxal ? Oui et non, messieurs, dames. Oui, parce que certains l’imaginaient peut-être couler une retraite zinesque pépère et se mettre à collectionner les timbres, les photos dédicacées de rugbymen et fantasmer sur les présentatrices des jeux télévisés de l’après-midi. Non, si on connait un tant soit peu le bonhomme, comme mij. David a l’écriture dans les veines comme d’autres la diamorphine et cette addiction s’avère une des plus ardues à éliminer. Au contraire, s’il n’a jamais été aussi prolifique, c’est justement parce qu’il s’est libéré du « carcan » de Vidéotopsie, cette petite musique intérieure qui vous oblige à continuer malgré la lassitude, cette petite voix qui vous confine à votre devoir dévotieux pour le fanzinat. Une passion se mue souvent en sacerdoce et je sais de quoi je cause. Bref, David, libéré de ses chaînes invisibles qui le liaient à ce labeur éternel, a lâché les chevaux de sa créativité et ce bourreau de travail nous gratifie de romans (chez Karnage), de bonus/livrets sur des éditions vidéo et de multiples textes sur ce qui le botte par les temps qui courent (dans le mauvais sens, c’est-à-dire droit dans le mur comme le chauffeur de Lady Di). Il regroupait d’ailleurs ses textes pour un recueil intitulé Bis Bazar, histoire de donner du corps à cette virtualité qui nous gêne toujours plus qu’un peu. Bah oui, on aime bien tenir entre nos pognes ce qu’on lit nous les gosses nés il y a une cinquantaine d’années maintenant.
Et puis en juin 2022 paraissait Erotic Bazar, les chroniques de l’alcove où David nous cause par le menu, en long, en large et en travers d’une de ses marottes, à savoir le film de cul d’antan (qu’il soit érotique ou pornographique). Et comme dirait une nonne après une levrette des bois, ça fait du bien par où ça passe ! La mode est à l’ « elevated horror » (sous-genre fumeux synonyme de branlette intellectuelle non assumée), à la colorisation par la sociologie et le militantisme du cinéma, à l’hygiénisme intellectuel soufflant depuis les campus américains et bien, rassurez-vous, David prend exactement les vents contraires et met le cap sur le large pour nous faire respirer les effluves d’avant où un cul vu n’était pas perdu, les exhalaisons d’alors où ça sentait le chibre et la foufoune de velours. Erotic Bazar, c’est l’antidote au coronavirus de la pensée unique, à l’uniformisation des diversités (sacrée dissonance cognitive et pourtant en odeur de sainteté aujourd’hui).
Nous retrouvons tout au long des pages le style « Didelot », reconnaissable entre mille plumes, conjuguant littéralité, élégance de la syntaxe, richesse du vocabulaire, érudition des informations et humour qui sourd entre chaque ligne. Il arrive surtout à parler film de cul sans se répéter, sans être rébarbatif, sans tomber dans la rigolade facile (même si on se marre) et surtout en ne se mettant jamais au-dessus des œuvres ou des artisans qui les ont créées. Mieux encore, on sent un profond respect pour les icones du genre (mêmes celles qui eurent un destin tragique), un réel attachement et une sincérité dans la gratitude qu’il leur exprime. Car sans Erotic Bazar, qui pour causer de la sorte de Marina FRAJESE, Karin SCHUBERT ou Patricia RHOMBERG ? Personne, ou si peu.
Jamais Marina FRAJESE n’avait connu tel honneur, jamais à ma connaissance personne ne s’était intéressé de la sorte à sa filmographie et à ses « performances ». Et pourtant, elle le mérite tout autant qu’une autre. Comme David, où qu’elle soit (et c’est valable pour Karin SCHUBERT et feue Lili CARATI), j’espère que ces marques d’affection et de reconnaissance l’essaiment de quelques ondes positives.
Au sommaire, outre l’érotopsie de Marina FRAJESE, vous retrouvez également un fabuleux dossier (et je pèse mes mots) sur les Josefine Mutzenbacher que David a quasiment tous vus (Il a osé Joséfine ! et osé la vanne page 7 !), le haut du panier du hard teuton, sur l’alpestre Heidi qui ne souffle pas que dans un cor, sur la divine Karin SCHUBERT à la carrière aussi diverse qu’étonnante en forme d’étoile filante vers un trou noir, un retour sur Yvette YZON, starlette des pénultièmes Bruno MATTEI et une rubrique de chroniques où se croisent la Cicciolina, Lili Carati et Anna Maria RIZOLI, entre autres belles plantes.
C’est à tout un pan malaimé (même des bissophiles) du cinéma Bis que rend hommage David Didelot dans Erotic Bazar, un hommage sincère sans flagornerie ou enthousiasme exagéré, des œuvres prises pour ce qu’elles sont, ni plus ni moins. Ça aussi, cela fait du bien et cela mérite d’être souligné. A l’heure où j’écris ces lignes, je pense que l’ouvrage, magnifiquement illustré et agréablement mis en page par Rigs Mordo, est (quasiment) épuisé. Tant pis pour les cons de retardataires.
Enfin, comment terminer sans évoquer la chance (que certains ne mesurent pas) d’avoir un personnage comme David DIELOT dans l’hexagone…
Vraiment ! Vivement la suite !
dimanche 1 mai 2022
Faudra s'mettre sur son 31 !
Plutot que de vous offrir un brin de muguet, porte-bonheur empoisonné en ce premier mai 2022, je vous livre cette image en forme de teaser et quart, une petite annonce et un micro-dévoilement du sommaire de ce futur opus...
mercredi 20 avril 2022
TOUS AU SADIQUE-MASTER FESTIVAL 2022 !
Il y a quand même des choses plus importantes dans la vie qu'une élection présidentielle et ce week-end venez plutôt au Festival Sadique Master découvrir des pelloches que vous ne verrez nulle part ailleurs (je vous le garantis !) dans la chaude ambiance d'une salle de cinéma. J'y serai en tant que jury et j'avoue que je suis très heureux de cette invitation ! J'aurais quelques Médusa sous le bras (des 29, des 10) mais pas trop car comme vous le savez c'est lourd !
L'occasion rêvée de se serrer la pince, de mater des films et de discuter d'autre chose que de Marine Macron et Emmanuel Le Pen !
Vive le cinoche libre !
jeudi 14 avril 2022
L'obsession du Matto-Grosso, Christophe Bier, Editions du Sandre
Où naissent nos obsessions, nos passions, nos marottes ? Dans le limon fertile de nos amours adolescentes, dans le lit de nos souvenirs les plus obscurs, au plus profond de nos âmes marquées au fer rouge par une image saisissante ? Quel acte fondateur vient zébrer l’obscurité de l’ordinaire et nous électriser, nous animer comme la créature de Frankenstein pour la découverte des terres vierges d’un monde nouveau ?
Chez Christophe BIER, à quinze ans, la découverte d’un livre au titre abscons : « Attelages humains » signé SKAN, irradie ses synapses à tout jamais. A l’instar d’Obelix, il est tombé dans la marmite, non pas de la potion magique mais de la littérature aux confins de l’érotisme dans la niche de l’animalisation, du sadomasochisme, des perversités les plus singulières. Dès lors, l’auteur cherche à compléter sa collection, à découvrir chaque volume de la Select-Bibliothèque dont les titres augurent une mise en exergue des fantasmes les plus incongrus.
Dans le récit de cette quête, L’obsession du Matto-Grosso (Editions du Sandre), Christophe BIER raconte ses années (décennies) de recherches, cette obsession pour cette collection mythique de l’entre-deux guerres. Il cherche évidemment les livres par le biais des collectionneurs, des chineurs, des brocanteurs mais également à démêler les nœuds quasi borroméens de cette bibliothèque : qui en sont les auteurs ? les éditeurs ? les instigateurs ?
Il y a plusieurs façons de parcourir le livre, comme une enquête à rebondissements où nous déambulons de la rue Saint Denis à des marchés de bouquiniste, comme un témoignage érudit d’une obsession de bibliophile, comme un nouveau pétale dans la floraison intrigante de son auteur – après les Freaks, Eurociné, les nains… En parcourant les pages, je me suis remémoré ses questions aux bouquinistes que nous visitions à Toulouse durant l’Extrême-Festival !
Captivé, le lecteur ne peut décrocher et enchaîne les pages compulsivement jusqu’à une dernière visite mélancolique par-delà le Morvan dans un cimetière où reposerait celui qui a enfanté tous ces monstres de papier. A la fin du récit, nous en connaissons désormais davantage sur cette collection. Les histoires jamais banales résonnent en nous par le truchement de ces anecdotes érudites, de ces notes de bas de page foisonnantes d’informations et par les illustrations saisissantes reproduites.
Et le texte de se clore sur l’annonce des sorties prochaines de Femellisé et de La Chienne Fatale, signés Don Brennus Aléra Fils. Comme l’écrit BIER, citant Don Brennus Aléra Père, « Les portes mystérieuses des paradis artificiels et des enfers lubriques » s’ouvrent devant nous. Oh oui !
D.L
mardi 12 avril 2022
CAVALIERS DE L'ORAGE de Chris Anthem dispo sur la petite boutique de Médusa
Le propre de toutes les collections est qu'elles soient complètes, surtout quand la qualité est au rendez vous !
Je vous invite donc à commander fissa ce deuxième volume de Chris Anthem, Cavaliers de l'orage !
mercredi 23 mars 2022
REEDITION DU MEDUSA FANZINE N°10 (1996)
A l'occasion des 33 ans de Médusa Fanzine, je continue l'oeuvre des rééditions en vous proposant le lointain (1996 !) Médusa Fanzine n°10. 82 pages tout mouillée, une couverture couleur et l'esprit fanzine chevillé au corps.
33 ans ! Voilà donc 396 mois en plein hiver 1989 que paraissait le premier numéro de Médusa Fanzine. Il s’en est passé des choses sur cette foutue planète depuis la naissance du zine et pas que des réjouissances. Pour fêter l’évènement (même si le cœur n’est guère joyeux en cette funeste période), j’ai décidé de poursuivre la réédition des anciens numéros dans un format reprint plus confortable.
Le numéro 10 date de 1996, une période charnière où nous avions encore le cul entre deux caïelles, entre actualités (d’alors) et rétrospective et où la mue vers le Bis total et tous genres confondus n’était pas encore arrivée à son terme. C’était la deuxième fois où je me rendais à Gérardmer également d’où je ramenais chroniques et interviews, en l’occurrence celle de Frank DARABONT que j’avais maquettée vraiment n’importe comment ne la valorisant pas. Faut dire qu’en 1996, les textes étaient encore confectionnés sur une machine à écrire, l’informatique viendrait au numéro suivant…
Du côté de la rédaction, bous retrouverez des plumes qui œuvrent toujours en nos pages, David DIDELOT ou Romain HERMANT par exemple et d’autres qui ont disparu totalement, c’est la vie.
J’espère que cette réédition vous plaira. Il faut la prendre avec indulgence et ne pas la parcourir avec les lunettes d’aujourd’hui. Personnellement, j’aime tous les opus, du plus bancal au plus éblouissant, du plus pertinent au plus banal, car ils sont tous mes « enfants ». Des « enfants » de papier évidemment mais des vrais morceaux de moi.
Pour obtenir cet opus, il vous en coutera 13 euros port-compris (et le port compte beaucoup dans le prix !). Vous pouvez d'ores et déjà le commander car le tirage sera, comme de coutume, restreint.
Rebirth prévue à la mi-avril
vendredi 11 février 2022
TOUTES LES COULEURS DU BIS SPECIAL 10 ANS EDWIGE FENECH DE NOUVEAU DISPO !
Le temps file à une vitesse folle et cela fait déjà dix ans que Toutes les couleurs du Bis, avec une régularité métronomique et une diversité réjouissante dans les sommaires, toque à la lourde de nos fanzinothèques pour nous divertir en causant Tobe Hooper, Traci Lords ou encore Charles Bronson. 10 ans qu'un premier numéro consacré à la divine Edwige Fenech, icone absolue de la bissophilie italienne, égérie des gialli et des sexy comédies, dont les courbes ont fracturé plus d'une rétine avait permis une entrée fracassante dans le giron des zines hexagonaux. Pour fêter ses dix ans, Stéphane Erbisti décide de remettre le couvert et de rééditer en l'amendant et en l'améliorant ce premier opus. Et le résultat escompté est outrepassé ! Plus de photos (miam), plus de chroniques (miam) et donc plus d'Edwige (miam) en couleurs pour le plaisir de nos mirettes !
Stéphane m'a fait l'honneur et offert le privilège de signer une préface pour les 10 ans du zine, autant dire que je ne suis pas fait prier ! D'autant que l'autre guest à savoir Sergio Martino constitue un sacré camarade de générique !
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